Browsing by Author "Boucheneb, Yassine"

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    Caractérisation des propriétés mécaniques instantanées et différées du béton à base du ciment et de poudre de verre
    (Université Mouloud Mammeri , Tizi Ouzou, 2023-12-20) Boucheneb, Yassine
    Chaque année, une énorme quantité de déchets de verre est créée dans le monde, mais seule une petite partie de ce matériau est recyclée. La valorisation des déchets de verre dans le béton démontre d'excellents progrès dans la réduction de cette quantité de verre. Les chercheurs ont découvert que l'ajout de déchets de verre au béton améliore ses qualités ; les déchets de verre peuvent être utilisés sous forme de poudre, de granulat fin ou grossier. Mais la question qui se pose, est comment cette poudre ajoutée au béton améliore, ou du moins, maintient les propriétés mécaniques du béton malgré la réduction de la quantité du ciment ? Justement, le but du présent travail est de déterminer le comportement du béton en ajoutant la poudre de verre. Pour cela, on a préparé un béton témoin et des bétons avec des pourcentages de la poudre de verre de 10%, 15% et 20% de la quantité du ciment en se basant toujours sur la même formulation du béton et en variant le rapport E/C (E : eau, C : ciment). À l’état durci, l’ajout de la poudre de verre jusqu'à 20% de la quantité de ciment, a généré une augmentation de la résistance à la compression à 28 Jours ; cette augmentation est due à la réaction entre la poudre de verre et la chaux libérée lors de l’hydratation du ciment Portland et crée un liant qui s’appelle le silicate de calcium hydraté (S-C-H) (réaction pouzzolanique). Ce dernier joue un rôle important dans l’augmentation de la résistance du béton, et puisque la finesse de la poudre de verre est similaire à celle du ciment, donc elle a un rôle de remplissage, et accélère la réaction pouzzolanique. Pour un ajout de 20% à 30% de pouzzolane, théoriquement on pourrait faire réagir toute la chaux produite par l’hydratation du ciment Portland. Donc au delà de 25% ou 30% de la poudre de verre, la résistance est affectée, chose qui a été confirmée par beaucoup de chercheurs. En fin, on peut conclure que l’utilisation de la poudre de verre dans le béton, améliore son comportement mécanique comparativement à l’ordinaire, mais avec un pourcentage limité à 20% de la quantité du ciment. Dans une autre partie de ce travail, et afin de présenter le phénomène de fluage dans le béton avec poudre de verre, on s’est intéressé à modéliser avec le logiciel ANSYS, le fluage propre en compression dans une éprouvette cylindrique normalisée 16-32 cm constituée d’un béton formulé avec la substitution de 20% du ciment par la poudre de verre et un rapport E/L=0,5 (E : eau, L : ciment + poudre de verre) et soumise à un chargement statique surfacique constant suivant l’axe Z. Les caractéristiques mécaniques sont déterminées expérimentalement (résistance à la rupture, module de Young et le coefficient de poisson) ; cette étape est considérée comme un passage de la partie expérimentale vers la partie numérique. Les résultats obtenus montrent que le taux de déformation de fluage dans le sens X atteint pratiquement 48 % au bout de 5 mois et 64 % à la fin de la durée du chargement.
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    Caractérisation des propriétés mécaniques instantanées et différées du béton à base du ciment et de poudre de verre.
    (Université Mouloud Mammeri de ,Tizi Ouzou, 2023-12-20) Boucheneb, Yassine
    Chaque année, une énorme quantité de déchets de verre est créée dans le monde, mais seule une petite partie de ce matériau est recyclée. La valorisation des déchets de verre dans le béton démontre d'excellents progrès dans la réduction de cette quantité de verre. Les chercheurs ont découvert que l'ajout de déchets de verre au béton améliore ses qualités ; les déchets de verre peuvent être utilisés sous forme de poudre, de granulat fin ou grossier. Mais la question qui se pose, est comment cette poudre ajoutée au béton améliore, ou du moins, maintient les propriétés mécaniques du béton malgré la réduction de la quantité du ciment À Justement, le but du présent travail est de déterminer le comportement du béton en ajoutant la poudre de verre. Pour cela, on a préparé un béton témoin et des bétons avec des pourcentages de la poudre de verre de 10%, 15% et 20% de la quantité du ciment en se basant toujours sur la même formulation du béton et en variant le rapport E/C (E : eau, C : ciment). À l'état durci, l'ajout de la poudre de verre jusqu'à 20% de la quantité de ciment, a généré une augmentation de la résistance à la compression à 28 Jours ; cette augmentation est due à la réaction entre la poudre de verre et la chaux libérée lors de l'hydratation du ciment Portland et crée un liant qui s'appelle le silicate de calcium hydraté (S-C-H) (réaction pouzzolanique). Ce dernier joue un rôle important dans l'augmentation de la résistance du béton, et puisque la finesse de la poudre de verre est similaire à celle du ciment, donc elle a un rôle de remplissage, et accélère la réaction pouzzolanique. Pour un ajout de 20% à 30% de pouzzolane, théoriquement on pourrait faire réagir toute la chaux produite par l'hydratation du ciment Portland. Donc au delà de 25% ou 30% de la poudre de verre, la résistance est affectée, chose qui a été confirmée par beaucoup de chercheurs. En fin, on peut conclure que l'utilisation de la poudre de verre dans le béton, améliore son comportement mécanique comparativement à l'ordinaire, mais avec un pourcentage limité à 20% de la quantité du ciment. Dans une autre partie de ce travail, et afin de présenter le phénomène de fluage dans le béton avec poudre de verre, on s'est intéressé à modéliser avec le logiciel ANSYS, le fluage propre en compression dans une éprouvette cylindrique normalisée 16-32 cm constituée d'un béton formulé avec la substitution de 20% du ciment par la poudre de verre et un rapport E/L=0,5 (E : eau, L : ciment + poudre de verre) et soumise à un chargement statique surfacique constant suivant l'axe Z. Les caractéristiques mécaniques sont déterminées expérimentalement (résistance à la rupture, module de Young et le coefficient de poisson) ; cette étape est considérée comme un passage de la partie expérimentale vers la partie numérique. Les résultats obtenus montrent que le taux de déformation de fluage dans le sens X atteint pratiquement 48 % au bout de 5 mois et 64 % à la fin de la durée du chargement.