Etude du bilan thyroïdien et pathologies associées

dc.contributor.authorMerzoud, Yasmine
dc.contributor.authorLali, Sarah
dc.date.accessioned2024-03-25T10:47:02Z
dc.date.available2024-03-25T10:47:02Z
dc.date.issued2023-09-20
dc.description53 p. : ill. ; 30 cm. (+ CD-Rom)
dc.description.abstractGrace a de nombreuses avancées médicales, la thyroïde s’est vue être au centre de l’histoire des sciences a multiples reprises au cours de plusieurs années. Cette glande endocrine indispensable à la régulation de nombreux systèmes hormonaux par la sécrétion des hormones dites thyroïdiens, la thyroxine et la tri-iodothyronine, se voit être responsable d’un état hypo ou hyper métabolisme, lorsque celle-ci produit de manière insuffisante ou accrue ces hormones. Cette atteinte fonctionnelle déclenchée par ce dérèglement hormonal, dénommée dysthyroïdie, occupe une place très importante dans la liste des maladies endocriniennes vu sa grande fréquence ce qui fait d’elle un motif de consultation récurrent en médecine générale, entrainant ainsi l’amplification des prescriptions du dosage de la TSH et de T3L et T4L. Il nous a semblé intéressant de faire notre étude rétrospective, descriptive et épidémiologique de chaque type de dysthyroïdie après l’analyse de contenu des consultations de la population d’étude ainsi que les résultats de leurs bilans thyroïdiens, dans le but d’évaluer la juste prescription du ces bilans dans le cadre du diagnostic de dysthyroïdie. La présente étude a été réalisée au sein de laboratoire central du Centre Hospitalo-universitaire de la wilaya de Tizi-Ouzou, unité Belloua, en série de cas auprès de 246 patients auxquelles sont prescrits des bilans thyroïdiens, nous avons effectué ce travail à l’aide d’une fiche de renseignent (fiche de bilan thyroïdien). Selon les résultats de notre étude, le bilan thyroïdien des patients a été réparti comme suit : 75% des euhyroïdies ,25% des dysthyroïdies, ainsi que la fréquence d’hypo et d’hyperthyroïdie était respectivement de 18% et de 7%. Cette prévalence augmentait avec l’âge et était significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes, avec un sexe ratio F :H de 4 pour les hypothyroïdies, et de 2 pour les hyperthyroïdies. De plus, les dysthyroïdies peuvent être associées à des pathologie cardiaques, métabolique (diabète, dyslipidémie) et cardiovasculaire (HTA). En outre, elles peuvent être aussi d’origine auto-immunes ou même, héréditaire. Enfin, il est indispensable que l’évaluation biologique de la fonction thyroïdienne s’effectuée pendant la grossesse vu le risque important de développer une dysthyroïdie chez la femme enceinte estimé en 3%. Les dysthyroïdies occupent donc une place importante dans l’activité des médecines généralistes, leur fréquence augmente avec l’âge et le sexe féminin. Leur prise en charge occasionne un suivi régulier en soins primaires, et la nécessite de prendre en compte de fréquentes pathologies associées. Une étude plus spécifique serait intéressante pour mieux appréhender les dysthyroïdies sub-clinique.
dc.identifier.citationSpécialité : Biochimie Appliquée
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/23332
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité Mouloud Mammeri
dc.subjectDysthyroïdie
dc.subjectEuthyroïdie
dc.subjectBilan thyroïdien
dc.subjectHypothyroïdie
dc.subjectHyperthyroïdie
dc.subjectPrévalence
dc.titleEtude du bilan thyroïdien et pathologies associées
dc.typeThesis

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