Département de Français
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Item La problématique identitaire à travers la littérature d'expression française (Afrique noire- Antilles/Caraibes- Liban -Maghreb) de la période coloniale à l'heure et à l'aune de la mondialisation. quelle(s) identité (s) pour quelle mondialisation?(Université Mouloud Mammeri, 2009-12-13) Hocine, HamidLe travail de recherche de notre thèse de doctorat porte sur le cheminement de l’expression identitaire à travers la littérature d’expression française qui est notre matériau de travail et la langue française son vecteur linguistique. Nous avons choisi un corpus de quatre auteurs tout à la fois pour leur singularité, leur universalité, la diversité de leurs contextes et surtout leur intérêt pour la question identitaire. Pour la période coloniale nous avons illustré notre corpus par deux romans, deux récits autobiographiques, celui de Mouloud Feraoun, Le Fils du Pauvre, et celui de Camara Laye, L’Enfant noir. Pour la période postcoloniale, nous avons préféré travailler sur l’essai d’ةdouard Glissant, Traité du Tout-Monde et celui d’Amin Maalouf, Les Identités meurtrières. Notre travail n’est pas à proprement dit un travail de comparaison des œuvres de nos quatre auteurs. La trame de notre recherche s’articule autour de la thématique identitaire qui en est le fil conducteur et qui est commune aux quatre auteurs de notre corpus. Dans une approche pluridisciplinaire, nous évaluons dans l’espace géographique, dans l’espace littéraire, dans l’espace du discours et dans le temps à travers les approches anthropologique, psychologique, philosophique, historique, etc … la complexité à cerner la notion d’identité perçue à la fois comme mode opératoire, comme façon d’être, d’agir et de mettre en relation ou d’exclure cet Autre qui est le miroir de nous-même. Ce qui nous a amené à revenir sur un certain nombre de concepts pour les préciser. L’influence de la littérature orale qui informe les thèmes et les structures des textes. La notion d’aliénation, qui schématise à l’excès une bipartition avant/après, une opposition culturelle Afrique/ Europe, Nord/Sud et qui est peut-être plus le fait d’une lecture européenne. La notion de quête d’identité : figée dans la recherche d’une « identité-racine » à laquelle ةdouard Glissant propose de substituer la notion plus dynamique « d’identité-rhizome ». La notion de modèle : les écritures d’expression française se développent dans une production qui allie les tendances occidentales et le vécu autochtone, l’énonciation cherche à développer des « ruses pour communiquer au lecteur le sentiment de l’inacceptable » ; il ne s’agit pas d’imitation, mais des rapports entre production et réception, et de mondialisation des champs littéraires. L’époque coloniale génère une littérature de témoignage, puis de résistance au discours colonial. S’il s’est agi pour les auteurs de la première génération de se faire accepter, de s’inscrire dans le champ des littératures occidentales, les auteurs suivants ont revendiqué une spécificité et un espace d’expression propres et une légitimité littéraire, ainsi que l’appartenance à la littérature mondiale. Ils s’affirment comme créateurs originaux, contre la "mission historique" et le rôle de port-parole de leure collectivité.Item La pratique du français en milieu scolaire : étude des productions des lycéens de la ville de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2012-06-06) Moualek, KaciCe travail de thèse intitulé Pratique du français en milieu scolaire : étude des productions de lycéens ( de la ville de Tizi-Ouzou ) nous a permis de nous interroger sur le français parlé en milieu scolaire par un groupe de lycéens représentatifs des élèves des classes de 3ème années secondaires ( 3ème A.S. ) ou terminales de tous les établissements secondaires de la ville de Tizi –Ouzou. Il comporte, bien entendu, une introduction où nous avons défini notre sujet, justifié son choix et mentionner son intérêt. Nous avons tout au long des parties et des chapitres qui le composent décrit le cadre théorique et géographique de la recherche, analysé la situation linguistique et le système éducatif de l’Algérie et présenté après enquête nos informateurs. En nous basant sur des points théoriques précis nous avons analysé le corpus recueilli auprès de ces derniers et vu par conséquent comment fonctionne le français de nos lycéens à tous les niveaux de l’analyse linguistique ( phonétique, phonologique, morphologique, syntaxique etc ) : nous avons cherché à comprendre la forme des productions et les causes de leurs insuffisances.Item Etude comparative d'un langage féminin : les proverbees français et kabyles relatifs à la représentation de l'homme(Université Mouloud Mammeri, 2014) Benabbas, SalihaL’objectif majeur de notre thèse est donc de tenter de cerner le proverbe en tant que discours oral (avec ses spécificités) mais également, en tant que discours oral particulier : le proverbe est un discours elliptique et hermétique lorsqu’on ignore le cadre culturel et social auxquels il appartient, et lorsqu’on ignore les circonstances de son énonciation. Le proverbe est certes une production linguistique mais aussi, un discours social et culturel. La littérature orale est tout ce qui est produit et transmis oralement de génération en génération. C’est un vecteur d’éducation dans des sociétés avec ou sans écriture. En fait, il n’existe pas de définition qui fasse l’unanimité des scientifiques sur la question. Néanmoins, il a été convenu l’emploi non-distinctif de la littérature orale ou de la tradition orale ou de la culture orale. La littérature kabyle ancienne est une littérature essentiellement orale liée à la vie sociale avec ses différents registres d’expression comme la poésie, le conte, les chants rituels, les proverbes, les devinettes, les comptines, etc.Item La place du français dans le discours épilinguistique de lycéens tizi-ouzouèns: approche praxématique(Université Mouloud Mammeri, 2014-09-08) Ait Hamou Ali, RabihaEn m’appuyant sur les principes de la linguistique praxématique, je me propose, dans la présente étude, de recueillir et d’analyser les procédés linguistiques d’élaboration des représentations du français dans des discours épilinguistiques que je sollicite auprès de lycéens tizi-ouzouéens1 candidats au baccalauréat de l’année 2011. Ces lycéens évoluent, d’un côté, dans un univers pédagogique et didactique plutôt arabisant, la langue de l’école étant l’arabe et, de l’autre côté, dans un espace social plurilingue où le kabyle, langue majoritaire dans la région de Tizi-Ouzou, l’arabe ‘’dialectal’’ ainsi que le français sont en concurrence. Ils s’apprêtent à poursuivre des études universitaires dont les filières scientifiques et techniques sont enseignées en françaisItem Sémiotique de la conscience dans le Nouveau Roman. Michel Butor, Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet(Université Mouloud Mammeri, 2015) Meksem, MalikaL’idée fondamentale de ce travail est qu’il est possible de rendre compte, en empruntant des concepts à la sémiotique de l’action, de la cognition et des passions de l’articulation particulière des contenus de la conscience des personnages, en l’occurrence leurs réflexions, leurs sentiments, leurs perceptions, leurs points de vue ainsi que leurs modulations. Il est évident que le motif de la conscience des sujets n’est pas à démontrer dans nos romans puisqu’il en constitue pour ainsi dire le foyer définitionnel et la spécificité littéraire. Mais il s’agit de décrire comment se construisent les réflexions, les représentations, les perceptions et les sentiments des sujets, de saisir leurs évolutions et les significations qui en découlent, notamment du point de vue de l’esthétique romanesque.Item Les compétences scripturales au supérieur. Cas des étudiants de fin de licence du département de français : évaluation et perspectives(Université Mouloud Mammeri, 2015) Djaoudi, HayatVisiblement, notre travail issu des recherches sur l‟évaluation des compétences scripturales est louable à plus d‟un égard, notamment en ce qu‟il permet de décrire la complexité de la tâche d‟écriture et qu‟il accorde une place notable à la réécriture, voire à la genèse textuelle et du coup contribuer dans une large mesure à avancer l‟enseignement de l‟écriture et assurer une relance scripturale.Item Culture jeunes et plurilinguisme à Tizi-Ouzou : pratiques francophones d’un micro-réseau social(Université Mouloud Mammeri, 2015-11-04) Chibane, RACHIDCe travail nous ouvre donc des perspectives sociolinguistiques importantes, notamment au niveau de la compréhension de la structure socio-spatiale de Tizi-Ouzou et du processus de la construction identitaire chez les jeunes tizi-ouziens, car une meilleure compréhension du processus de construction identitaire devrait permettre d’attirer l’attention sur les discriminations culturelle et langagière, en oeuvre dans la ville de Tizi-Ouzou. Notre intérêt pour le parler des jeunes tizi-ouziens s’est avéré très productif, l’analyse nous a permis de comprendre que ce langage verbalise la désorientation et les conditions sociales de cette frange de la société. Cette thèse nous a permis aussi de saisir dans quelle mesure la culture et le parler jeunes représentent une stratégie de résistance à la contrainte économico-politique, à la dévalorisation sociale, à une vie sans échappatoire et peu rassurante, à leur condamnation collective et à l’enfermement. Ces considérations ouvrent de nouvelles perspectives en termes de problématisation de la question jeune et du terrain urbain tiziouzien, elles seront développées, ultérieurement, dans le cadre d’une équipe de rechercheItem Analyse praxématique de discours épilinguistiques autour d’odonymes parallèles dans la ville de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2015-12-05) Timzourt, DjemaaCe travail consiste à soumettre à l’analyse praxématique des productions langagières provoquées autour d’odonymes parallèles pour saisir, d’une part, le fonctionnement discursif de ces discours et, de l’autre, le réglage social du sens que ces derniers induisent ou qui serait à la base de leur co-construction. Il s’agit de faire ressortir et de cerner les contours et les enjeux complexes au coeur du «conflit sur les mots et conflits sur le sens» (J.-M. Barbéris, 2007 : 77) de ces productions discursives coconstruites qui fonctionnent plutôt comme des condensés de sens complexes. Loin de vouloir faire produire tel ou tel discours, les mises en discours constituant le corpus à la base de ce travail sont certes authentiques, mais pas tout-à-fait spontanées. En effet, elles sont provoquées et coproduites dans l’échange intersubjectif direct auquel nous avons pris part. C’est ce qui impose d’ailleurs même le recours à la linguistique praxématique comme modèle de recueil et d’étude de ces paroles élaborées en interaction orale. Ce qui est donc recherché dans cette étude, ce sont moins les représentations autour d’odonymes parallèles en tant que produit définitif ou figé que les manières avec lesquelles celles-ci s’y forment en tant que processus de co-construction en langage verbal. Il s’agit en fait de tenir compte à la fois de l’aspect interactif, intersubjectif, dialogal, dialogique et polyphonique du processus de formation linguistique de ces représentations en discours épilinguistiques.Item Stratégies de communication orale en situation exolingue dans un contexte d’interculturalité : Le cas des étudiants de langue française de l’université de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2016-11-07) Tabellout, Nadia« L’enseignement des langues étrangères se fait depuis déjà longtemps par l’approche communicative qui vise le développement de quatre habiletés fondamentales interdépendantes (compréhension et production orales et écrites) et qui accorde désormais une grande place à l’interculturel. L’alternance de langue est aussi une composante très importante de cette approche communicative interculturelle plurilingue, pour le dire de façon plus rigoureuse, les tâtonnements, approximations et appropriations personnelles, font partie du processus d’apprentissage. » (ASSELAH RAHAL et BLANCHET, 2007 : 169). A la lumière de cette citation et en nous inspirons des résultats de cette recherche nous comptons proposer quelques remédiations pour améliorer la compétence communicative des apprenants de cette langue en l’élargissant pour aller au-delà de la compétence purement linguistique.Item Untitled(Université Mouloud Mammeri, 2016-11-13) Allalou, Mohamed;Ce travail propose une lecture sémiotique des textes romanesques et journalistiques de Tahar Djaout écrits dans les années 1990. En empruntant à la sémiotique ses modèles théoriques, il montre, d’une part, que les écrits djaoutiens de cette période mettent en scène le conflit entre deux projets de société diamétralement opposés, la république et la théocratie ainsi que leur impossible coexistence et, d’autre part, que le sentiment de déception qui affleure constamment à la surface des textes djaoutiens trouve sa source dans les valeurs en conflit. Il démontre enfin que le dernier roman de Djaout, Le Dernier Eté de la raison , constitue une suite ou un prolongement de son avant dernier livre Les vigiles . La description est articulée à trois niveaux d’analyse : le niveau narratif, le niveau sémantique et le niveau passionnel. Chacun d’eux constitue un maillon d’un tout dans la mesure où ils convergent vers les objectifs suivants : montrer comment se manifeste, à chaque niveau, ce conflit entre deux projets de société, leur impossible coexistence, la gradation qui apparaît en passant du roman Les vigiles au Dernier Eté de la raison et, par-delà, la justification de la pertinence du titre qu’il propose, à savoir Les Frères Vigilants , à la place de Le Dernier Eté de la raison choisi par l’éditeur SeuilItem Evaluation de la performance orale en français langue étrangère de lycéens kabylophones(Université Mouloud Mammeri, 2016-11-22) SAIL, SIHAMLe présent travail peut être abordé sous un autre angle, en suivant d’autres approches et d’autres descripteurs généraux ou critères d’évalua tion. Il comprend bien évidemment des limites. De nouvelles études théoriques et analytiq ues visant d’autres publics peuvent donc s’imposer afin d’extrapoler et de perfectionner dav antage, d’une part, la conception de l’évaluation et, d’autre part, les instruments de v érifier, dans le concret, si nos critères peuvent être réellement appliqués par un apprenant en situa tion d’enseignement et apprentissage de la langue orale. Ces axes et bien d’autres, constituen t les potentielles pistes de recherche que peut inspirer cette étude sur l’oral et son évaluat ion en milieu scolaire en Algérie. Nous le voyons, les axes de recherche relatifs à l’évaluation de l’oral des élèves sont donc multiples et permettent de nourrir des études assez riches et diversifiées. Il nous reste cependant, et pour conclure, à mettre en relief l’u n des problèmes récurrents dans l’enseignement de l’oral et qui se trouve lié aux a ctivités proposées aux apprenants afin de développer l’oral ; elles sont quasi inexistantes d ans les programmes, ainsi que les manuels scolaires relevant du cycle secondaire en Algérie. L’objectif de cette analyse est d’aider les e nseignants et formateurs qui ont intégré le développement de la performance orale dans leurs pr ogrammes de formation, et de leur présenter de nouvelles propositions en matière de l ’évaluation de l’oral. Celle-ci semble, en fait, difficile pour certains enseignants que nous avons rencontrés dans le cadre de notre enquête, tandis que d’autres nous ont affirmé qu’il s ne savent plus comment procéder, ni sur quoi se focaliser afin d’évaluer objectivement et e n toute transparence cet aspect oral de la langue. Une telle analyse servira de ligne de condu ite aux enseignants, aux évaluateurs, et même aux apprenants. Elle permettra, aux uns, de sa voir sur quoi se baser lorsqu’ils seront 346 amenés à contrôler les productions orales de leurs élèves, et aux autres de connaître quels sont les éléments qui rentrent en jeu pour garantir une communication spontanée et efficace. Finalement, nous suggérons qu’au-delà du mon de scolaire, notre recherche pourrait intéresser tout chercheur en linguistique désireux de mieux comprendre ce que sont la compétence communicative et son évaluation.Item L’impact des systèmes phonologiques arabe et kabyle sur la réalisation des voyelles du FLE par des apprenants arabophones et kabylophones(Universite Mouloud Mammeri, 2017) KHELOUI, NacéraCe travail présente une évaluation de la qualité de la réalisation des voyelles du FLE par des apprenants algériens kabylophones et arabophones dans une théorie qui permet de penser à la fois aux relations entre phonétique et phonologie et aux relations entre perception et production. Notre objectif est de déterminer s’il ya un lien étroit entre le système phonologique de la langue maternelle de l’apprenant et ses difficultés en perception et en production des sons d’une langue étrangère. Les résultats de notre étude montrent, comme nous en avions fait l’hypothèse, que même les apprenants de niveau avancé éprouvent des difficultés à percevoir et à produire les voyelles du français. La perception et la production des phonèmes non natifs nécessitent la prise en considération de nombreux facteurs comme les différences et les similitudes entre les deux langues, la distribution des allophones et les contraintes phonotactiques. Cela exige un entrainement long et des méthodes différentes de celles utilisées pour produire et percevoir les phonèmes natifs. Cette recherche souhaite contribuer, sur le plan théorique, à l’éclaircissement des processus complexes d’enseignement/apprentissage de la prononciation des langues étrangères en général, et sur le plan pratique, à l’amélioration de l’enseignement/apprentissage de la prononciation du français langue étrangère par les apprenants algériens, kabylophones et/ou arabophones, notamment les cas des phonèmes qui sont similaires ou non sur le plan phonétique et/ou phonémiqueItem Caractérisation et modélisation du glissement de terrain de Tigzirt sous l'effet du signal sismique de Boumerdes(Universite Mouloud Mammeri, 2017) Guirous, LydiaLe présent travail constitue une contribution à la caractérisation et à la modélisation numérique du glissement de terrain affectant le versant côtier du centre-ville de Tigzirt (Algérie). Ce versant est caractérisé par une pente relativement faible (de 13° à 15°), composée de deux formations géologiques principales (un substratum marneux surmonté par des dépôts quaternaires récents). Plusieurs facteurs ont agi conjointement et expliquent l’activité de ce glissement : il s’agit de l’effet des contextes géologique, morphologique et hydrogéologique du site combiné à des facteurs déclenchants d’origines diverses (anthropiques, climatiques et sismiques). Ce glissement de terrain est caractérisé par une surface de rupture plane qui mobilise un mécanisme de déformation global en translation vers la mer. Les résultats des calculs numériques avec le code plaxis2D, tant statique que dynamique confirment l’état de stabilité précaire du versant. En effet, l’influence de l’effort sismique sur la stabilité du versant a engendré une augmentation du déplacement maximal d’environ 50% par rapport au cas statique. La surcharge et l’effet de la nappe ont une grande influence sur la réponse dynamique du versant. En effet, l’instabilité du versant s’est accentuée avec la présence de l’urbanisation particulièrement lorsque la nappe est en surface. L’action combinée (surcharge + séisme) mobilise davantage le versant avec un taux de déplacements qui augmente de 84% et la zone remaniée s’élargit sur tout le long du versant. Ce taux de déplacements et l’effet de la zone remaniée diminuent en fonction de la profondeur de la nappe.Item L'Ironie comme figure da la folie dans la litterature maghrebine d'éxpression française(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2017-05-07) Ait Allaoua, KahinaLa littérature maghrébine d'expression française se présente aujourd'hui sous le signe de la remise en question et de la destruction des modèles occidentaux. Née dans un contexte de troubles et de révolution, elle garde plus que jamais ce souffle de première heure en intégrant dans ses textes des thématiques et des procédés rhétoriques subversifs tels que la folie et l'ironie. Dans les trois romans sur lesquels nous avons mené notre recherche, nous allons analyser les manifestations des motifs de la folie et de l'ironie dans le discours de certains personnages qui présentent des symptômes de la maladie mentale. Ces textes nous plongent dans un univers véritablement chaotique, tant dans leur contenu que dans leur esthétique. Nous allons montrer dans ce travail que l'ironie et la folie sont fortement liées au contexte qui semble en être la cause et la conséquence. Dans la mesure où la situation tragique que vivent les personnages est le résultat des crises comportementales et identitaires tributaires non seulement d'un passé colonial, mais aussi de l'oppression des régimes politiques autoritaires instaurés après l'indépendancedes pays maghrébins. Des conditions qui renforcent par la même occasion, la volonté des marginalisés de résister à toute forme de domination, à travers la dialectique de la folie et de l'ironieItem Mythes et résonances mythiques dans Léon l'africain, les jardins de lumière et le Périple de baldassare d'Amin Mâalouf(Universite Mouloud Mammeri, 2017-12-07) Kacete, MalikaCe travail s’intitule Mythes et résonances mythiques dans Léon l’Africain, Samarcande, Les Jardins de Lumière et Le Périple de Baldassare. Il propose une lecture mythocritique de ces quatre romans d’Amin Mâalouf. En effet, dans ces romans, mythes, figures mythiques, schèmes, réminiscences mythiques et symboles, y sont très nombreux et très obsédants. Le mythe apparaît partout, dans les personnages, dans la structure et la substance narrative et dans les décors. Ce qui veut dire que l’œuvre de Mâalouf est très féconde du point de vue imaginaire. Il s’appuie essentiellement sur les travaux de Pierre Brunel, Gaston Bachelard et Mircea Eliade pour répondre aux questions suivantes : pourquoi le romancier a-t-il choisi le mythe comme moyen d’expression? Que représente-t-il à ses yeux ? Qu’est-ce qui justifie son recours au matériau mythique ? Qu’est-ce que ce dernier apporte à son écriture ? Et quelle est la signification de tous ces innombrables mythes qui peuplent ses récits ? Le travail comporte trois parties essentielles : La première est intitulée Le mythe au cœur de l’écriture mâaloufienne. Elle s’interroge sur les notions de mythes et de figure mythique et tente d’expliciter le rapport entre le mythe et la littérature. La deuxième partie a pour titre À la recherche du mythe structurant. Elle est consacrée à l’étude des mythes qui dominent et qui structurent chacun des romans de notre corpus.La dernière partie, quant à elle, porte le titreDu mythe récurrent à l’univers intime de Mâalouf. Elle analyse les mythes et les figures mythiques qui reviennent de manière récurrente et obsessionnelle les textes de notre corpus.Item Construction identitaire, langue française et violence verbale en contexte urbain tizi-ouzéen(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2018) AHMED TAYEB, MounirPour les différents sociogroupes qui structurent la ville de Tizi-Ouzou (primo-arrivants, néo-arrivants, natifs ou migrants), la construction de soi repose nécessairement sur une alternative identitaire : paraître citadin ou paraître contadin ? Comment trouver un équilibre dynamique entre ces deux pôles : devenir citadin sans cesser d’être contadin, s’intégrer à la culture urbaine, sans renier celle rurale ? Comment solutionner par une acculturation sans déculturation, quand le déséquilibre axiologique entre ruralité et urbanité irrigue des (auto-)relégations sociales ascendantes ? S’inscrivant dans une perspective de sociolinguistique, la présente recherche tente d’objectiver les corrélations constructions identitaires et violences verbales. Dans quelle mesure la conjonction hétéronome du Même et de l’Autre, de la citadinité et de la ruralité, implique-elle des constructions identitaires sui generis ? Quelle est la part de la francophonie dans la définition de soi ? En quoi le plurilinguisme urbain participe-t-il d’une logique d’invention concomitante de soi et de l’autre ? Dans quelle mesure, sous quelles formes, par quels procédés, la discursivité (topologique/épilinguistique/métalinguistique) thématise-elle des ethos et des doxa en tension. Quels en sont les effets praxiques ? En effet, les deux pôles (Zdimoh et Kabyle) se disputent une position en surplomb : ils sont constitués réciproquement en altérité-repoussoir. Le rapport au langues et aux territoires est sans cesse invoqué, pour faire acte d’identité, de différence et d’authenticité. Vu sous le prisme du « Kabyle », le « Zdimoh » métaphorise cette intrusion de l’autre en soi, l’Arabe et le Turque qui introduisent la souillure, où qualifie le « kabyle » transfuge, hybridé et débridé. Il désigne (toujours en hétéro-attribution) une identité a-topos (i.e. de nulle part). Dans cette optique, la déchera configure plutôt un « lieu apprivoisé », en discordance quant au logos zdimoh la posant comme « lieu de référence ». La légitimation de soi se rabat alors sur l’antériorité territoriale ouvrant un écart (en termes générationnels) entre le primo-arrivant (le pionnier, auxquels échoit la légitimité absolue) et le néo-arrivant (le Kabyle, où cet étranger radical auquel incombe la relégation). La déclaration « Nous somme kabyles » laisse entendre, par-delà la polynomie de la langue, cette filiation commune échafaudée sur le fantasme de pureté et la mémoire des origines. Ce constat explique, par ses fondements intersubjectifs, la possibilité de faire perdurer (voire de recréer dans l’ailleurs) le nous communautaire. Il évite au migrant contadin les écueils d’une identité a-topos (travaillée par l’oubli des origines). Se dire de nul part est le signe d’une érosion de repères (sous le double effet du tabou introjecté et du stigmate fondé en auto-odi), quad le besoin d’être de partout, d’ici et d’ailleurs, thématise une identité protéiforme récusant les ancrages réfiants. Par ailleurs, les postures totalitaires conjuguent fantasme de pureté et phobie de l’acculturation, sur-idéalisation et défense de soi. Elles s’actualisent dans des évocations nostalgiques ou mythiques du passé. C’est dans le désaccord que s’illustre l’épreuve de l’altérité francophone : glottophagie (ou « perte » du kabyle maternel au profit du français véhiculaire) ; glottophobie (ou négation du français perçu comme facteur d’anomie); hybridation (ou intégration parcellaire de l’élément allogène via le code switching). Le français devient de la sorte un espace de projection, où s’impriment des attitudes antinomiques. La parole francophone assure alors le masque ou « la doublure », qui permet au sujet de simuler son idéal d’intellectualité tout en dissimulant la part négative/négativisée de son identité plurilingue. La pratique du français à Tizi-Ouzou reste un fait objectif, et la « perte » du kabyle maternel n’en est qu’une des retombées possibles. De plus, quelque marginale que soit la francophonie tizi-ouzéenne, elle concoure à la production de la dominance (au même titre que le zdimoh, cf. infra). Entre-deux et entre-soi, mixité et fixité particularisent ainsi le comportement du tizi-ouzéen (primo-arrivant, néo-arrivant, migrant ou natif). Dans cette optique, le zdimoh typifie une ethnicité hybride villageoise, gage d’authenticité mais inductrice de stigmatisation. En réalité, si la phobie de l’hybride s’ancre dans la croyance en un ordre lignagier/langagier pur, la phobie du rural mobilise les imaginaires d’archaïsme et d’animalité. Autant la première active la quête illusoire de l’Un, autant la seconde organise - sur fond d’auto-odi – la transformation de soi. Dans ces conditions, le changement revêt la forme d’une une valeur, tandis que la fixité fait figure de repoussoir. Il engage une double quête : celle de l’authenticité (qui fait surgir le spectre de la réification) et celle d’une légitimité - toujours pareille – inductrice d’aliénation. L’authenticité s’en trouve maintenue par la mémoire des origines, relayée par le discours parentale, et matérialisée par des noms et des lieux (imbriqué dans des récits de vie), où par des soi totalitaires adossés au kabyle maternel. Dire l’origine, la filiation, pour faire acte d’identité. Situer l’altérité zdimoh dans le domaine de l’oubli, pour faire acte d’authenticité. Changer de mentalité, quitter la sphère de l’archaïque pour entrer dans la citadinité. Pareilles quêtes intègrent la glottophobie comme mise à distance de l’altérité zdimoh, insecure et menaçante, comme défense contre la phobie de l’hybridation, comme stratégie de dissimulation auto-odique. Dénégation et dérision servent alors une logique glottophobe articulant stéréotypes et sobriquet, animalisation et scatologie. Autant le discours topologique sémiotise une « agglomération » ségrégée en partie rurale vs partie urbaine, autant le discours épilinguistique polarise les différences entre la déchera (perçue comme monolingue) et le biledj (perçu comme plurilingue). La conjonction de l’un et de l’autre (du topologique et de l’épilinguistique) thématise ainsi une ville morcelée, bloquée entre ruralité et urbanité, entre unicité et pluralité. La doxa zdimoh distingue par ailleurs entre espace normatif (la dechera notamment) fonctionnant en isolat valorisant le familier au détriment de l’étranger pris comme inducteur d’entropie et espace permissif (le centre-ville, la Grande-Rue, la gare, la nouvelle ville) comme hétérotopie de la déviance. La mobilité (et son corollaire le contacte avec l’autre) est la condition d’émergence d’un néo soi faisant dialoguer des extrêmes. Elle confronte le sujet aux affres du déracinement et de la relégation. Elle est errance, irrésolution d’être, ou intrusion de l’autre en soi. Le déni même d’une intériorité auto-odique (son dépassement par alétération) laisse subsister des traces traumatiques perçant la chaine du discours. L’hybridité elle-même, censée servir de sas de non-conflit, exacerbe la stigmatisation par le jugement d’ « abatardisation » qu’elle catalyse. L’identité apparait donc comme une construction dialogique et intersubjective, faite de voltes-faces et de reformulations successives. La violence verbale se manifeste aussi par une compulsion aux ontotypes, qui semblent constituer le commun discursif des interactants. Elles accompagnent la montée en tension plutôt que ne la catalysent. Elles témoignent de la difficulté des interactants à se définir dans le champ urbain comme berani/autochtone. Vécue comme une atteinte narcissique, la xénophobie est désémantisée (R & P) ou renvoyée vers la ruralité zdimoh comme « reflex » archaïque (S) La figure du berani est une construction dialogique entre ego et alter. Son effet praxique dépend du sujet interprétant, des positions sociales dont il écope en auto et hétéro-attribution. Il suffira de disconvenir aux hétéro-assignations pour fonder et assoir une légitimité en contre point. A contrario, le sujet introjectant le stigmate endosse une identité phobique, qui aliène sa liberté de mobilité et d’ancrage. C’est dans l’écart entre le dedans et dehors, dans leur mise en tension que l’altérité polymorphe s’insinue (inconnu, alter inégal, alter égo). L’élargissement du dedans implique le renversement de la familiarité en étrangeté (par le déni de groupe endogène sur fond d’auto-odi) ou le maintien d’une ambigüité de statut (tantôt d’ici tantôt d’ailleurs, à la fois le proche et le lointain). Ces voix/voies identitaires installent le sujet/locuteur dans l’indécision d’être. Par la mobilité qui bouleverse les schèmes identificatoires préformés dans le giron familial, la culture initiale. Elle met à rude épreuve les acquis de la socialisation primaire. Par la discursivité où s’opère la « production langagière des différents niveau d’une altérité dialogique » (Bulot, 2001 : 10). La violence verbale apparait dès lors comme un palliatif au désarroi du sujet/locuteur en quête de cohérence dans un univers de signification scandé par la contradiction. Les catégories du Même et de l’autre sont sans cesse reformulées. L’antagonisme dechera-biledj s’affaiblit sous la pesée du villageois kabylophone (cf. N et sa quête des origines perdues). Il est réactivé pour dire la ville fragmentée. Selon le contexte dialogique, la part stigmatisante du Même est expulsée du soi, métamorphosée en altérité. A contrario, des liens sont établis avec le lointain, le différents, dans une logique d’élargissement de soi conjurant la relégation/stigmatisation, fondant l’appropriation dialogique des espaces urbanisés (en attestent les métamorphoses du choronyme ville). La complexité du réel fécondant le sujet réflexif devient ainsi le support d’une réinvention permanente de soi. Par retournement axiologique, idem devient alter, et inversement. Sont additionnés au soi les patterns valorisant relevant de l’altérité briguée ; sont escamotés les stigmates associés, voire imputés in vivo, au Même. Le soi obligé (imposé, prescrit, puis introjecté) devient un soi réel (vécu, revendiqué). Le soi brimé, interdit s’accomplit dans le fantasme ; relégué au domaine du non-dit, il s’exprime par retour du refoulé (cf. N). La citadinité vécue par les Zdimohs comme simulacre, apparait pour les migrants contadins comme un élargissement de soi. Le vernaculaire kabyle est sublimé en invariant inaltéré par le métissage, qui garantit l’authenticité de soi. Il permet la recomposition d’un Nous homogène, autours du fantasme de pureté langagière/lignagère. Le même vernaculaire qui active en N la quête des origines perdures (cf. infra), apparait avec P, Q & R comme une défense cotre le métissage (glosés hors micro en termes d’abâtardisation). La mobilité en faisant surgir des identités rhizomiques, des néo-normes à valeurs glossofuge assure le tissage de lien au-delà des frontières territoriales (kabyle citadin, zdimoh amélioré, langage du tahlab). Elle contribue ainsi à naturaliser (rendre visible) les ségrégations. Les graffitis « pas de berani ici » et « pas de tahlab » illustre la fusion de plusieurs voix. Elle configure une urbanité polyphonique issue de la convergence des éléments du même et de l’autre, de l’ici et de l’ailleurs (français, arabe/kabyle translitérés). La constitution du berani serait une défense contre la phobie du morcellement. Elle focalise tantôt sur la langue, tantôt sur le territoire, tantôt sur l’ethnie. Le zdimoh s’arrogeant une position de légitimité territoriale – par le jus soli – crée et distille la différence, ou plutôt ouvre un écart. Il porte un jugement rétrospectif négatif sur le village des origines désormais hétérotopie. L’étranger est cette part de soi auto-odique, à la quelle supplée le néo. Cette altérité-repoussoir (dénommée ou laissée dans l’anonymat) traduit le rejet de ce que le graffiteur (ou le sujet interprétant) abhorre en lui-même. Cette glotto/altérophobie est le produit de la mobilité vécue comme intrusion, usurpation de place. Le berani est ainsi une façon de dire l’altérité sous le prisme des fantasmes et phobie scandant le soi et le groupe. Il est une construction dialogique et polyphonique, procédant d’une nomination (ontotypique, sociotypique, ethnonymique) travaillée par le logos métalinguistique. La valeur praxique du qualificatif berani dépend de sa polysémie et des différentes interprétations dont il écope. Il est fonction du sujet mobile et polymorphe décodant le logos xénophobe graffité sous le double prisme idiosyncrasique (son vécu, son savoir urbain intériorisé) et interdiscursif (le rapport dialogique et polyphonique le reliant au autres).Item Compréhension plurilingue.L'effet de la langue maternelle (arabe et kabyle) sur la cohésion et la cohérence textuelle lors du traitement d'un texte narratif en français langue étrangère(Universite Mouloud Mammeri, 2018-07-03) Yefsah, ChabhaLe but de cette recherche est d’étudier l’effet de la langue maternelle, le kabyle et l’arabe, sur la cohésion et la cohérence textuelles et par hypothèse sur la compréhension d’un texte narratif en français langue étrangère. Notre objectif, dans ce travail, est de déterminer le rôle d’une langue maternelle, utilisée en tâche de relecture, sur la construction d’une représentation mentale cohérente des informations véhiculées dans le texte lu ainsi que, sur le traitement des unités de la surface textuelle. Pour ce faire, deux expériences sont effectuées avec six (06) groupes d’apprenants lycéens (première année secondaire) : trois groupes lisent un texte cohérent et les trois autres un texte incohérent. Ces deux textes sont constitués à partir du même conte, celui de Guy de Maupassant intitulé Les deux amis. Une traduction dans les deux langues maternelles (arabe et kabyle) est réalisée pour les deux textes.Au cours d’une première séance, les groupes d’apprenants lisent le texte en français puis produisent un premier rappel. Au cours d’une seconde séance, quatre (04) groupes relisent le même texte dans l’une des deux langues maternelles à savoir le kabyle et l’arabe et les deux autres groupes, considérés comme groupes témoins, relisent le texte en français. Tous les groupes produisent un second rappel. Les rappels obtenus sont analysés à l’aide de l’analyse propositionnelle qui nous permet de décomposer l’écrit des apprenants en unités sémantiques. L’application du logiciel « Statview » indique que la langue maternelle, notamment le kabyle, a un effet non seulement sur le nombre de propositions rappelées mais aussi sur la construction d’une représentation cohérente du texte traité. Les résultats auxquels nous sommes aboutis démontrent que l’utilisation d’une langue maternelle, en tâche de relecture, favorise l’activation des connaissances antérieures des apprenants, les aidant ainsi à élaborer un traitement sémantique des unités de la surface textuelle et à comprendre le texte narratif.Item L’imaginaire du désert dans l’Atlantide de Pierre BENOÎT et On dirait le Sud de Djamel MATI(Universite Mouloud Mammeri, 2018-07-24) Mehdi, HamdiIl est question dans ce travail de voir comment le désert, dans l'Atlantide de Pierre Benoît et On dirait le Sud de Djamel Mati s'exprime, malgré la différence de l’époque et la culture des deux écrivains. Autrement, Quels sont les éléments que chaque écrivain retient pour l’écrire ? La pertinence de cette problématique nous permet de savoir si le désert s’impose comme une écriture propre, dite sémiotique du désert. Ce sera l’occasion de vérifier aussi en dehors de cette sémiotique, comment les deux écrivains thématisent et axiologisent un espace paradoxal comme celui du Sahara algérien. Nous supposons son caractère ambivalent, d’où des thématiques qui ne peuvent qu’aspirer au gré de la valeur du discours à l’ouverture pour échapper à la fixité et le figement sémantique. Pour répondre à la problématique, en plus de la sémiotique, d’autres approches seront conviées. L’une et l’autre nous permettront de voir en premier lieu si le désert s’impose par des éléments qui lui sont propre pour s’ériger en une écriture du désert. Dans un second temps, l’analyse s’intéressera à l’interaction homme/désert et voir l’influence de l’un sur l’autre. En dernier lieu, notre étude se consacrera à voir le désert comme mythe, mais aussi comment ce mythe est réécrit.Item L'argumentation dans le discours publicitaire : pour une étude sémio-pragmatique des brochures des agences de voyage touristique en Algérie(Universite Mouloud MAMMERI Tizi-Ouzou, 2020) Sahouane, YacineCette étude porte sur l’argumentation dans le discours publicitaire touristique. Elle vise à analyser les stratégies argumentatives des brochures touristiques des agences de voyage en Algérie selon une approche sémio-pragmatique. Le discours publicitaire des brochures touristiques est structuré d’une manière qui contribue à augmenter la valeur esthétique d’une destination touristique. Il vise à déclencher la curiosité de voyage chez le touriste potentiel en adoptant une technique qui sous-tend le développement de stratégies argumentatives par le biais du visuel et du verbal. Le discours des brochures touristiques est produit dans une perspective pragmatique accomplissant tous les actes du discours. Il se caractérise aussi par son caractère euphotique fondé sur l’éloquence et l’amplification des endroits touristiques par l’usage des termes axiologiques valorisantsItem Mémoire au féminin violences extrêmes et fictionnalisation dans les oeuvres romanesques d'anouar benmalek(UNIVERSITYMOULOUDMAMMERI OFTIZI-OUZOU, 2020-10) Rahmani, MeriamaLe présent mémoire se propose de démontrer que l’écriture d’Anouar Benmalek est une écriture restauratrice d’une justice à l’égard des victimes des guerres du vingtième siècle. Les trois romansÔ Maria,L’Enfant du peuple ancien et Fils du Shéol mettent en scène ce désir de l’auteur de jumeler la puissance de la Mémoire et celle de la Justice pour permettre à la victime de guerre d’être reconnue, entendue et accueillie dans une écriture qui devient ainsi une écriture rédemptrice.