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Item Recherche des conditions adéquates pour la micropropagation du cyprès du Tassili Cupressus dupreziana A. CAMUS et étude préliminaire des mycorhizes.(Université Mouloud Mammeri, 2008) Benmazari, NadjetLe cyprès du Tassili Cupressus dupreziana A. CAMUS constitue une des reliques les plus remarquables du monde végétal. Le problème de la multiplication par semis, dans les conditions naturelles, a été observé par plusieurs auteurs. Ainsi, nous nous sommes intéressés à la propagation des microboutures par le biais de la culture in –vitro. Les microboutures ont subi plusieurs tests de désinfection et soumises à différentes concentrations. Le bichlorure mercurique à 0.5g/1 pendant 5mn a donné le meilleur résultat. Différents milieux de culture ont été utilisés : Murashige et Skoog (MS) (1962) ; MS/2 ; Gamborg (1986) ; Driver et Kuniyuki (1984) avec deux types de microboutures : l’une issue de pieds adultes et l’autre issue de pieds juvéniles. Les microboutures issues de pieds adultes et ensemencés sur MS, donnent une meilleure morphogenèse. Le milieu de Murashige et Skoog (MS) (1962) additionné de B.A.P à 0.4 mg/1 reste le milieu le plus performant. Aussi la mycorhization des plants représente une alternative pour tenter de solutionner les problèmes pour lesquels le cyprès du Tassili est confronté. Ainsi des travaux préliminaires mettant en évidence le type de mycorhize rencontré dans la rhizosphère de pieds adultes et des plantules.Item Action des radiations bleues sur le développement des embryons zygotiques du Palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) Cv. Takerboucht cultivés in-vitro(Université Mouloud Mammeri, 2010) Ghobrini, DjillaliDes expériences conduites in vitro avec des embryons excisés de palmier dattier Cv. Takerboucht, variété résistante au bayoud, a apporté des améliorations à la technique de culture d’embryons matures. Ainsi, le taux et la vitesse de germination sont nettement améliorés. Les meilleurs taux de germination ont été enregistrés sur le milieu de base MS modifié par référence, respectivement, aux travaux réalisés sur le palmier dattier par RHISS (1980) (MSm1) et YAKOUB-BOUGDAL (1984) (MSm2). Ainsi, la culture des embryons, en position debout a entraîné des taux élevés de régénération de 100 % sur MSm1 et de 91,67 % sur MSm2, après 2 mois de culture. De plus, l’addition du saccharose a montré que les fortes concentrations (50 g.l-1) assurent un bon aspect morphologique. Alors que l’addition de l’ANA à 1 mg.l-1 parait être plus favorable à la production de plants. Nous avons tenté un traitement en lumière bleue (P380), l’étude révèle l’effet bénéfique d’un court traitement aussi bien sur la réduction du temps moyen de germination que dans l'obtention de jeunes plants vigoureux. De plus, l’étude a mis en évidence l’effet rhizogène d’un traitement composite (bleue/blanche). Les variations des teneurs en leucoanthocyanes reflètent les variations de sensibilité de l’embryon à la lumière. Les radiations bleues induisent très fortement la synthèse de ces composés durant seulement les deux premières semaines de culture (15,05 mg.g-1 sur MSm1 et 15,97 mg.g-1 sur MSm2) et, par la suite, les teneurs diminuent. Ces teneurs sont corrélées positivement au développement des embryons si le temps d’exposition à la lumière bleue ne dépasse pas une semaine.Item Action des radiations bleues sur le développement des embryons zygotiques du Palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) Cv. Takerboucht cultivés in-vitro(Université Mouloud Mammeri, 2010) Ghobrini, DjillaliDes expériences conduites in vitro avec des embryons excisés de palmier dattier Cv. Takerboucht, variété résistante au bayoud, a apporté des améliorations à la technique de culture d’embryons matures. Ainsi, le taux et la vitesse de germination sont nettement améliorés. Les meilleurs taux de germination ont été enregistrés sur le milieu de base MS modifié par référence, respectivement, aux travaux réalisés sur le palmier dattier par RHISS (1980) (MSm1) et YAKOUB-BOUGDAL (1984) (MSm2). Ainsi, la culture des embryons, en position debout a entraîné des taux élevés de régénération de 100 % sur MSm1 et de 91,67 % sur MSm2, après 2 mois de culture. De plus, l’addition du saccharose a montré que les fortes concentrations (50 g.l-1) assurent un bon aspect morphologique. Alors que l’addition de l’ANA à 1 mg.l-1 parait être plus favorable à la production de plants. Nous avons tenté un traitement en lumière bleue (P380), l’étude révèle l’effet bénéfique d’un court traitement aussi bien sur la réduction du temps moyen de germination que dans l'obtention de jeunes plants vigoureux. De plus, l’étude a mis en évidence l’effet rhizogène d’un traitement composite (bleue/blanche). Les variations des teneurs en leucoanthocyanes reflètent les variations de sensibilité de l’embryon à la lumière. Les radiations bleues induisent très fortement la synthèse de ces composés durant seulement les deux premières semaines de culture (15,05 mg.g-1 sur MSm1 et 15,97 mg.g-1 sur MSm2) et, par la suite, les teneurs diminuent. Ces teneurs sont corrélées positivement au développement des embryons si le temps d’exposition à la lumière bleue ne dépasse pas une semaine.Item Stratégies d’occupation de l’espace et écologie trophique de la Genette Genetta genetta Linne,1758 dans la forêt de Darna, Djurdjura oriental, Algérie.(Université Mouloud Mammeri, 2010-11-21) Bensidhoum, MessaoudDans la présente étude, d’Août 2007 à Juillet 2010, nous avons étudié l’écologie trophique et l’occupation de l’espace par la Genette (Genetta genetta) dans le Djurdjura. L’étude du régime alimentaire, par l’analyse de 360 fèces, en fonction des variations spatio-temporelles montre le caractère généraliste et opportuniste de cette espèce : consommation des proies animales et végétales. La Genette exerce une prédation préférentielle sur les micromammifères particulièrement sur le Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus. La consommation des Arthropodes et la fréquentation régulière des décharges traduisent l’opportunisme trophique de ce viverridé. Nos résultats montrent que le dépôt des fèces de la Genette s’effectue dans les endroits sécurisés offrant une large gamme de proie. Les milieux sont fréquentés d’une manière hétérogène en fonction de l’évolution saisonnière. La tranquillité des lieux, la distribution des ressources alimentaires et le couvert végétal sont les facteurs conditionnant l’utilisation de l’espace chez la Genette.Item Stratégies d’occupation de l’espace et écologie trophique de la Genette Genetta genetta Linne,1758 dans la forêt de Darna, Djurdjura oriental, Algérie(Université Mouloud Mammeri, 2010-11-21) Bensidhoum, MessaoudDans la présente étude, d’Août 2007 à Juillet 2010, nous avons étudié l’écologie trophique et l’occupation de l’espace par la Genette (Genetta genetta) dans le Djurdjura. L’étude du régime alimentaire, par l’analyse de 360 fèces, en fonction des variations spatio-temporelles montre le caractère généraliste et opportuniste de cette espèce : consommation des proies animales et végétales. La Genette exerce une prédation préférentielle sur les micromammifères particulièrement sur le Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus. La consommation des Arthropodes et la fréquentation régulière des décharges traduisent l’opportunisme trophique de ce viverridé. Nos résultats montrent que le dépôt des fèces de la Genette s’effectue dans les endroits sécurisés offrant une large gamme de proie. Les milieux sont fréquentés d’une manière hétérogène en fonction de l’évolution saisonnière. La tranquillité des lieux, la distribution des ressources alimentaires et le couvert végétal sont les facteurs conditionnant l’utilisation de l’espace chez la Genette.Item Contribution à l’étude des propriétés antibactériennes et antioxydantes de certaines huiles essentielles extraites des Citrus. Application sur la sardine (Sardina pilchardus).(Université Mouloud Mammeri, 2011) Hellal, ZohraLes extraits naturels issus des végétaux contiennent une variété de composés phénoliques ainsi que des huiles essentielles (H.Es) auxquels on attribue un pouvoir inhibiteur des microorganismes et des capacités antioxydantes. Les H.Es extraites par hydrodistillation à partir des zestes d’agrume de C. limonum, C. sinensis et C. aurantium ont présenté un faible rendement allant de 0,5 à 0,7%. La composition chimique de ces H.Es est déterminée par la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CG-SM). Les résultats de l’analyse ont montré que les huiles étudiées sont constituées principalement de limonène (77,37%) pour l’H.E de C. sinensis; d’acétate de linalyle (37,28%), de linalol (23,36%) et de citral (10,45%) pour l’H.E de C. aurantium ; et que l’H.E de C. limonum est composée du limonène (51,39%), β- pinène (17,04%), γ-terpinène (13,46%) et α-pinène (3,07%). L’activité antibactérienne des huiles de C. limonum et de C. aurantium a été étudiée sur S. aureus, Ps. aeruginosa, Salmonella Enteritidis et, Escherichia coli. S. aureus est le seul germe à présenter une sensibilité aux huiles de C. limonum et C. aurantium avec des diamètres d’inhibition de 38 mm et 24 mm respectivement. L’étude de l’activité inhibitrice « in vitro », a montré, que les H.Es de C. limonum et de C. aurantium ont présenté des CMIs de l’ordre de 4% et de 2%. Au terme de notre étude nous avons évalué les activités antibactérienne et antioxydante des H.Es de C. limonum et de C. aurantium sur une matrice alimentaire (Sardine: Sardina pilchardus). Pour l’activité antibactérienne contre S. aureus des valeurs de CMI x 1 et CMI x 4 ont été appliquées ainsi qu’un suivi de la cinétique de la croissance bactérienne pendant 7 jours de conservation à 6 ± 1°C. Les résultats obtenus ont révélé que la CMI x 4 de l’H.E de C. aurantium a réduit complètement la croissance de S. aureus en moins de 24 heures d’incubation. Concernant l’activité antioxydante, elle a été testée à des concentrations d’H.Es allant de 500 ppm à 3000 ppm. Les résultats ont montré que sans équivoque, l’H.E de C. aurantium comparativement à l’H.E de C. limonum a réduit de manière significative l’oxydation des lipides de la sardine. Ces données montrent que les H.Es constitueraient une solution alternative aux conservateurs synthétiques dans le domaine agro alimentaire.Item Inventaire des Formicidae dans quelques milieux forestiers et agricoles de la wilaya de Tizi-ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2011) Djioua, OuizaDans la présente étude, de Janvier à Septembre 2011, nous avons effectué un inventaire des Fourmis (Hymenoptera, Formicidae) dans cinq écosystèmes différents de la wilaya de Tizi-ouzou. Trois stations appartiennent à des milieux forestiers dans les régions d’Aghribs, d’Azazga et d’Ain El Hammam, et deux stations à des milieux agricoles dans l’Oued Aissi (Tizi-ouzou). L’utilisation de deux méthodes d’échantillonnage (pots-barber et récolte manuelle) pour la capture des fourmis a permis l’identification de 19 116 individus appartenant à 15 espèces et à 3 sousfamilles (Myrmicinae, Formicinae et Dolichoderinae). Les Myrmicinae et les Formicinae dominent en nombre d’espèces, alors que les Dolichoderinae sont les plus abondantes en terme d’effectifs. L’abondance relative des espèces a montré la prépondérance de l’espèce Crematogaster scutellaris dans les stations d’Ighil M’heni et d’Azazga, de Tetramorium biskrensis au niveau de Tazerouts et de Tapinoma simrothi dans les milieux agricoles. Nos résultats montrent que les cinq stations d’étude présentent une bonne diversité en terme d’espèces et les Fourmis récoltées semblent être inféodés à chaque type de milieu (forestier ou agricole) et suivre un gradient altitudinal entre les diverses stations. Les observations des vols nuptiaux ont montré que les essaimages sont apparus durant la période allant de mai à septembre. Le premier essaimage observé est celui de Tapinoma simrothi, puis ceux de Camponotus barbaricus xantomelas et d'Aphaenogaster testaceo- pilosa qui marquent la plus longue durée d'essaimage de quatre mois.Item Effets de l’enrichissement (avec des concentres de protéines laitières) et des paramètres technologiques sur la qualité du yaourt fabrique a la laiterie Soummam d’Akbou(Université Mouloud Mammeri, 2011) Boubchir-Ladj, KahinaL’industrie de fabrication du yaourt en Algérie est fortement dépendante des marchés extérieurs caractérisés par des variations qualitatives de la matière première. Ceci engendre des difficultés pour garantir une bonne qualité du produit. Dans l’optique de se soustraire un tant soit peu à ces fluctuations préjudiciables à la valeur du produit fabriqué, la Laiterie Soummam d’Akbou s’est engagée dans une démarche visant à investir dans la production de lait cru. Une meilleure connaissance de la qualité du lait collecté aux fins de fabrication de yaourt permet d’adopter des processus technologiques les plus indiqués, limiter les défauts de fabrication et améliorer la qualité du produit fini. C’est précisément dans ce cadre de préoccupations que nous avons réalisé un suivi de l’évaluation des paramètres physico-chimiques du lait livré à la Laiterie Soummam d’Akbou. Les analyses ont montré que globalement les teneurs moyennes en extrait sec total, matière grasse, protéines et densité sont très satisfaisantes, à l’exception des centres de Tizi-Ouzou et à un degré moindre celui de Batna-Aïn el Beïda, où les taux se situent parfois au dessous des normes requises. Néanmoins des variations significatives ont été enregistrées selon la période de prélèvement considérée et/ou le centre de collecte considéré. Un des objectifs principaux assigné à ce travail est d’explorer l’impact des enrichissements avec des concentrés de protéines laitières (concentrés de protéines sérique et caséine présure) sur les propriétés organoleptiques du yaourt. Les essais expérimentaux réalisés et l’évaluation sensorielle qui a été menée dans ce sens ont révélé que l’enrichissement avec le concentré de protéines sériques (WPC), contrairement à la caséine présure (CNP), améliore d’une façon notable la viscosité et diminue le taux de synérèse des yaourts. Toutefois, Les propriétés sensorielles sont négativement affectées par l’adjonction d’une proportion de WPC dépassant 1%. En effet, le goût de cuit et le goût de lactosérum se trouvent majorés. Enfin, en s’appuyant sur des techniques électrophorétiques appropriées, nous avons par la suite montré que le traitement de pasteurisation pratiqué à l’unité induit une dénaturation non négligeable estimé à environ 30% des protéines sériques, quand celles-ci se retrouvent dans le lait avec les micelles de caséines. Cet effet est multiplié dans le cas des laits recombinés additionnés au lait frais où le double traitement (déshydratation/pasteurisation) est préjudiciable à la qualité nutritionnelle du produit fabriquéItem Sélection de l’habitat et écologie alimentaire du Chacal doré Canis aureus algirensis dans le Parc National de Djurdjura(Université Mouloud Mammeri, 2011) Oubellil, DjedjigaDans la présente étude, de décembre 2009 à Novembre 2010, nous avons étudié l’écologie trophique et l’occupation de l’espace par le Chacal doré (Canis aureus) dans un écosystème de type forestier au Djurdjura (forêt de Darna). L’étude du régime alimentaire, par l’analyse de 360 fèces, en fonction des variations spatio-temporelles montre le caractère généraliste et opportuniste de ce Canidé. Le Chacal exerce une prédation préférentielle sur les Mammifères de grande taille particulièrement sur le Sanglier (Sus scrofa) et le Singe magot (Macaca sylvanus). La consommation des Arthropodes et la fréquentation régulière des décharges traduisent l’opportunisme trophique de cette espèce. Nos résultats montrent que le dépôt des fèces ainsi que des urines par le Chacal s’effectue dans les endroits offrant une large gamme de proie et un optimum thermique. Les milieux sont fréquentés d’une manière hétérogène en fonction de l’évolution saisonnière. La tranquillité des lieux, la distribution des ressources alimentaires et le couvert végétal sont les facteurs conditionnant l’utilisation de l’espace chez le Chacal.Item Sélection de l’habitat et écologie alimentaire du Chacal doré Canis aureus algirensis dans le Parc National de Djurdjura(Université Mouloud Mammeri, 2011) Oubellil, DjedjigaDans la présente étude, de décembre 2009 à Novembre 2010, nous avons étudié l’écologie trophique et l’occupation de l’espace par le Chacal doré (Canis aureus) dans un écosystème de type forestier au Djurdjura (forêt de Darna). L’étude du régime alimentaire, par l’analyse de 360 fèces, en fonction des variations spatio-temporelles montre le caractère généraliste et opportuniste de ce Canidé. Le Chacal exerce une prédation préférentielle sur les Mammifères de grande taille particulièrement sur le Sanglier (Sus scrofa) et le Singe magot (Macaca sylvanus). La consommation des Arthropodes et la fréquentation régulière des décharges traduisent l’opportunisme trophique de cette espèce. Nos résultats montrent que le dépôt des fèces ainsi que des urines par le Chacal s’effectue dans les endroits offrant une large gamme de proie et un optimum thermique. Les milieux sont fréquentés d’une manière hétérogène en fonction de l’évolution saisonnière. La tranquillité des lieux, la distribution des ressources alimentaires et le couvert végétal sont les facteurs conditionnant l’utilisation de l’espace chez le Chacal.Item Inventaire des Formicidae dans quelques milieux forestiers et agricoles de la Wilaya de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2011) Djioua, OuizaDans la présente étude, de Janvier à Septembre 2011, nous avons effectué un inventaire des Fourmis (Hymenoptera, Formicidae) dans cinq écosystèmes différents de la wilaya de Tizi-Ouzou. Trois stations appartiennent à des milieux forestiers dans les régions d’Aghribs, d’Azazga et d’Ain El Hammam, et deux stations à des milieux agricoles dans l’Oued Aissi (Tizi-Ouzou). L’utilisation de deux méthodes d’échantillonnage (pots-barber et récolte manuelle) pour la capture des fourmis a permis l’identification de 19 116 individus appartenant à 15 espèces et à 3 sous- familles (Myrmicinae, Formicinae et Dolichoderinae). Les Myrmicinae et les Formicinae dominent en nombre d’espèces, alors que les Dolichoderinae sont les plus abondantes en terme d’effectifs. L’abondance relative des espèces a montré la prépondérance de l’espèce Crematogaster scutellaris dans les stations d’Ighil M’heni et d’Azazga, de Tetramorium biskrensis au niveau de Tazerouts et de Tapinoma simrothi dans les milieux agricoles. Nos résultats montrent que les cinq stations d’étude présentent une bonne diversité en terme d’espèces et les Fourmis récoltées semblent être inféodés à chaque type de milieu (forestier ou agricole) et suivre un gradient altitudinal entre les diverses stations. Les observations des vols nuptiaux ont montré que les essaimages sont apparus durant la période allant de mai à septembre. Le premier essaimage observé est celui de Tapinoma simrothi, puis ceux de Camponotus barbaricus xantomelas et d'Aphaenogaster testaceo- pilosa qui marquent la plus longue durée d'essaimage de quatre mois.Item Recherches sur la faunistique et l’écologie des macroinvertébrés des cours d’eau de Kabylie(Université Mouloud Mammeri, 2011-07-21) Haouchine, Sabrina16 stations regroupant une grande variété d’eau courante de Kabylie, depuis les ruisseaux jusqu’aux rivières ont été échantillonnées. Ces stations sont situées à des altitudes variant de 60 m à 1115 m. 112 taxons d’invertébrés benthique appartenant à 14 groupes zoologiques ont été dénombrés. L’abondance, la richesse taxonomique, la diversité et l’équitabilité ont été étudiées. La diversité taxonomique des différentes stations révèle un gradient altitudinal avec une diversité maximale dans les secteurs d’altitude. Les sites affectés par une légère pollution organique ont une abondance importante du fait de la prolifération des Oligochètes, des Ephéméroptères et des Diptères Chironomides et Simuliides. Les sites amont (stations TR, AA, AI, WI, A1, D1) ont une structure assez équilibrée avec des abondances variant entre 4638 individus (station AI) et 9509 individus (station AI). Quant aux sites de base altitude (stations BH, FR, TA, BK) les plus affectés par la pollution organique et/ou industrielle, ont une structure déséquilibrée avec une abondance moins importante. La région d’étude, de par son relief et sa topographie, offre une grande diversité de biotopes aquatiques. Le nombre de taxons varie d’une station à une autre, il fluctue entre un minimum de 30 taxons récoltés a la station BK et un maximum de 64 taxons récoltés a la station D1. Les stations amont des cours d’eau renferment plus de 80% de la richesse taxonomique totale. Les stations de piémont et de basse altitude enregistrent une richesse taxonomique comprise entre 38 et 48 taxons (secteurs à perturbation intermédiaire). Dans les stations du potamal (stations TA, BK), le nombre de taxa récolté est relativement réduit : entre 30 et 34 taxons. La structure des communautés benthiques (EPTC) a été visualisée par les méthodes statistiques multi variées (ACP, AFC) visant à montrer les affinités des espèces pour les variables environnementales sélectionnées. La classification ascendante hiérarchique (CAH) a permis d’individualiser 4 noyaux d’affinité entre les stations d’une part et les espèces EPTC d’autre part, déterminés par un gradient longitudinal. Les associations spécifiques et les stations qui les hébergent ont permis de morceler le réseau hydrographique étudié en quatre zones. Pour chaque zone ainsi définie, une liste d’espèces fondamentales et accessoires est proposée. Quant aux résultats des analyses biologiques (IBGN), ils montrent une nette dégradation des secteurs des stations aval : passage d’une classe de qualité excellente (1A) à une classe de qualité médiocre (2). Ceci est dû d’une part à l’uniformisation du milieu avec un nombre de microhabitats plus réduits en aval se traduisant par une baisse importante du nombre de taxons, et d’autre part, à l’altération de la qualité de l’eau induisant la disparition des taxons les plus polluo-sensibles : passage d’un GI = 9 à un GI = 3.Item Bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus Boh. (Coleoptera : Bruchidae) dans des parcelles de variétés de fèves différentes et de féverole dans la région de Tizi-Rached (Tizi-Ouzou)(Université Mouloud Mammeri, 2011-11-03) Mezani, SamirDans le présent travail, nous avons étudié la bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus dans des parcelles de variétés de Vicia faba major différentes à savoir la Séville, l’Aguadulce et la Muchaniel, et une parcelle de Vicia faba minor dans la région de Tizi-Rached. Les résultats obtenus montrent que l’arrivée des premières bruches coïncide la pleine floraison pour la variété Séville et Muchaniel ; alors que l’Aguadulce et la Féverole sont colonisées au début de floraison. L’activité de ces adultes varie dans le temps et dans l’espace. L’activité la plus importante est observée sur les fleurs à la troisième semaine de notre échantillonnage dans les parcelles. Cette activité semble être influencée par les conditions climatiques et les ressources trophiques. L’ingestion du pollen semble nécessaire pour l’activité reproductrice. La ponte s’échelonne sur une période d’environ 8 semaines pour la variété Séville, Muchaniel, Féverole et de 9 semaines pour la variété Aguadulce. Les femelles semblent déposer au hasard leurs œufs sur les gousses jeunes et les gousses âgées de chaque hôte. Nos résultats montrent que la bruche est intimement liée à sa plante hôte V. faba qu’elle utilise pour divers fonctions ; reproduction, développement et site d’hivernation. Nos résultats montrent également que la variété agit de façon significative sur le taux d’infestation par les femelles de B. rufimanus dans les parcelles de V. faba étudiées. La variété Muchaniel est la plus attaquée, suivie par les variétés Aguadulce et Séville ; tandis que la Féverole est la moins infestée. Le développent larvaire s’effectue en quatre stades et s’échelonne sur quatre mois dans la parcelle à variété Séville et Aguadulce, trois mois et 23 jours pour la variété Muchaniel et trois mois et 15 jours pour la Féverole. Il commence dans les graines vertes et se poursuit dans les graines mûres et sèches. Les adultes émergent des graines vers la troisième semaine du mois d’août.Item Bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus Boh. (Coleoptera: Bruchidae) dans des parcelles de variétés de fèves différentes et de féverole dans la région de Tizi-Rached (Tizi-Ouzou).(Université Mouloud Mammeri, 2011-11-03) Mezani, SamirDans le présent travail, nous avons étudié la bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus dans des parcelles de variétés de Vicia faba major différentes à savoir la Séville, l’Aguadulce et la Muchaniel, et une parcelle de Vicia faba minor dans la région de Tizi-Rached. Les résultats obtenus montrent que l’arrivée des premières bruches coïncide la pleine floraison pour la variété Séville et Muchaniel ; alors que l’Aguadulce et la Féverole sont colonisées au début de floraison. L’activité de ces adultes varie dans le temps et dans l’espace. L’activité la plus importante est observée sur les fleurs à la troisième semaine de notre échantillonnage dans les parcelles. Cette activité semble être influencée par les conditions climatiques et les ressources trophiques. L’ingestion du pollen semble nécessaire pour l’activité reproductrice. La ponte s’échelonne sur une période d’environ 8 semaines pour la variété Séville, Muchaniel, Féverole et de 9 semaines pour la variété Aguadulce. Les femelles semblent déposer au hasard leurs oeufs sur les gousses jeunes et les gousses âgées de chaque hôte. Nos résultats montrent que la bruche est intimement liée à sa plante hôte V. faba qu’elle utilise pour divers fonctions ; reproduction, développement et site d’hivernation. Nos résultats montrent également que la variété agit de façon significative sur le taux d’infestation par les femelles de B. rufimanus dans les parcelles de V. faba étudiées. La variété Muchaniel est la plus attaquée, suivie par les variétés Aguadulce et Séville ; tandis que la Féverole est la moins infestée. Le développent larvaire s’effectue en quatre stades et s’échelonne sur quatre mois dans la parcelle à variété Séville et Aguadulce, trois mois et 23 jours pour la variété Muchaniel et trois mois et 15 jours pour la Féverole. Il commence dans les graines vertes et se poursuit dans les graines mûres et sèches. Les adultes émergent des graines vers la troisième semaine du mois d’août.Item Caractérisation du lait de chèvre collecté localement : Séparations chromatographiques et contrôles électrophorétiques des protéines(Université Mouloud Mammeri, 2011-11-22) Moualek, IdirLe lait caprin, qui est très prisé en France notamment où de nombreux fromages de renommé y sont fabriqués, pourrait répondre aux besoins des populations vivant en montagne, qui peuvent le consommer à l’état frais ou transformé sous forme de dérivé. Néanmoins, pour ce dernier cas, il est établi que seuls les laits possédant la caséine α S1 exprimée avec un fort pourcentage pourraient donner lieu à la fabrication de fromages. Pour cela, nous avons mené une étude qui vise dans un premier temps à évaluer les caractéristiques physico-chimiques du lait caprin collecté dans trois régions de Tizi-Ouzou. Les analyses effectuées ont portées sur le pH, l’acidité, l’extrait sec total, les protéines, la matière grasse, le lactose et la vitamine C. Les résultats obtenus pour ces paramètres, notamment l’extrait sec (109,3g/l), la matière grasse (30,7g/l), le lactose (39,1g/l) et les protéines (26g/l), font état de la bonne valeur nutritionnelle du lait collecté localement. Néanmoins, les teneurs obtenues sont en deçà de celles du lait bovin analysé dans les mêmes conditions. Dans un deuxième temps, nous avons procédé à l’isolement et à la caractérisation des protéines. Pour cela, nous avons utilisé la précipitation à pH isoélectrique des caséines (pH 4.2) suivie de la chromatographie d’échange d’ions sur DEAE-cellulose. Les fractions ont ensuite été contrôlées par électrophorèse sur gel de polyacrylamide dans différentes conditions (natives, en présence d’urée, en présence de SDS). Les profils électrophorétiques résultants, ont permis d’identifier des analogies entre le lait caprin et bovin comme ils ont permis de mettre en relief certaines particularités liées tant aux caséines notamment ( S) qu’aux protéines sériques (PP3, α-La et β-Lg). L’utilisation de la résine anionique faible en une seule étape de séparation chromatographique est avantageuse dans le sens où elle a abouti à l’isolement de protéines caprines (caséine β, caséines α S, PP3, SA et β-Lg) avec un haut degré de pureté.Item Etude de l’activité cambiale chez le chê-ne zéen (Quercus canariensis willd), au ni-veau de la forêt des Ait-Ghobri(Université Mouloud Mammeri, 2011-12) Rahmani, Abd el MalikDans la forêt de Béni Ghobri, Le chêne zéen, subit durant sa croissance , de fortes contraintes , qui se traduisent par des adaptations métaboliques qui sont révélées à travers les variations de la pression osmotique et les changements de la forme vacuolaire au cours de l’année. Ces phénomènes observés, semble êtres une réponse aux températures minimales. En effet, face au stress thermique hivernal, causé par les basses températures, le chêne zéen, semble ajuster son métabolisme, particulièrement au niveau des cellules cambiales, où l’on a observé des variations de la pression osmotique, et des changements dans la forme des vacuoles, au cours de l’année. Ceci s’expliqueraient, par un stockage de certains composés, organiques dans les cellules cambiales, notamment les acides aminés et les sucres. Les paramètres que nous avons mesuré peuvent être utilisés comme des marqueurs afin de situer la date des différentes phases d’activité et de repos chez le chêne zéen, et qui permettront aux forestiers de mieux appréhender la production de bois et le contrôle de sa qualité.Item Bioécologie de la mineuse de la tomate Tuta absoluta (MEYRICK, 1917) (Lepidoptera : Gelechiidae) sur trois variétés de tomate sous serre (Zahra, Dawson et Tavira) dans la wilaya de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2011-12-15) Chougar, SafiaLa mineuse de la tomate Tuta absoluta Meyrick (Lepidoptera : Gelechiidae) est un microlépidoptère très redoutable, qui cause depuis quelques années des dégâts, dont la conséquence est l’anéantissement des productions entières de tomate, aussi bien sous serre qu’en plein champ. Notre travail est une première initiative d’étude sur la bioécologie du ravageur en Kabylie. Deux régions ont été choisies elles sont représentées par le littoral (région d’Azeffoun) et le sublittoral (Sidi- Naâmane). Trois variétés de tomate Zahra, Dawson et Tavira ont fait l’objet de l’étude durant la période s’étalant d’Avril 2011 à Septembre 2011. Les résultats que nous avons obtenus, nous montrent que les facteurs climatiques (température et taux d’humidité) aussi bien au littoral qu’au sublittoral n’influencent pas sur le nombre d’adultes capturés dans les pièges à phéromones tout au long des semaines d’échantillonnage. Par contre ces mêmes facteurs ont une incidence sur l’activité et le développement du ravageur. Les résultats sous conditions de serre mettent en évidence la présence de 03 générations pour la variété Zahra, 06 générations pour la variété Dawson et quatre générations pour la variété Tavira, avant la destruction totale de la production. L’étude de la dynamique des populations confirment les mêmes résultats chez les trois variétés de tomate, à savoir que sur les quatre stades larvaires, le stade L3 est le plus important, et le stade L1 est le point représentatif lors des différents échantillonnages. Les observations effectuées nous indiquent qu’il n’y a aucune résistance variétale aussi bien au littoral qu’au sublittoral. Alors que le taux d’infestation est beaucoup plus important sur les étages foliaires apicaux. Quant aux femelles de T.absoluta, elles ont une préférence de ponte sur les faces inférieures des variétés Zahra et Dawson et sur les faces supérieures de la variété Tavira.Item Bioécologie de la mineuse de la tomate Tuta absoluta (MEYRICK, 1917) (Lepidoptera : Gelechiidae) sur trois variétés de tomate sous serre (Zahra, Dawson et Tavira) dans la wilaya de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2011-12-15) Chougar, SafiaLa mineuse de la tomate Tuta absoluta Meyrick (Lepidoptera : Gelechiidae) est un microlépidoptère très redoutable, qui cause depuis quelques années des dégâts, dont la conséquence est l’anéantissement des productions entières de tomate, aussi bien sous serre qu’en plein champ. Notre travail est une première initiative d’étude sur la bioécologie du ravageur en Kabylie. Deux régions ont été choisies elles sont représentées par le littoral (région d’Azeffoun) et le sublittoral (Sidi-Naâmane). Trois variétés de tomate Zahra, Dawson et Tavira ont fait l’objet de l’étude durant la période s’étalant d’Avril 2011 à Septembre 2011. Les résultats que nous avons obtenus, nous montrent que les facteurs climatiques (température et taux d’humidité) aussi bien au littoral qu’au sublittoral n’influencent pas sur le nombre d’adultes capturés dans les pièges à phéromones tout au long des semaines d’échantillonnage. Par contre ces mêmes facteurs ont une incidence sur l’activité et le développement du ravageur. Les résultats sous conditions de serre mettent en évidence la présence de 03 générations pour la variété Zahra, 06 générations pour la variété Dawson et quatre générations pour la variété Tavira, avant la destruction totale de la production. L’étude de la dynamique des populations confirment les mêmes résultats chez les trois variétés de tomate, à savoir que sur les quatre stades larvaires, le stade L3 est le plus important, et le stade L1 est le point représentatif lors des différents échantillonnages. Les observations effectuées nous indiquent qu’il n’y a aucune résistance variétale aussi bien au littoral qu’au sublittoral. Alors que le taux d’infestation est beaucoup plus important sur les étages foliaires apicaux. Quant aux femelles de T.absoluta, elles ont une préférence de ponte sur les faces inférieures des variétés Zahra et Dawson et sur les faces supérieures de la variété Tavira.Item Essai de lutte biologique contre la Fusariose vasculaire du Palmier Dattier (Phoenix dactylifera L.)(Université Mouloud Mammeri, 2011-12-17) Mahdi, NourdineUne collection de 96 souches a été constituée, puis un premier tri est réalisé en tenant compte de la vitesse de croissance et de l’importance de la sporulation sur un milieu extrait de terre. Un lot de 16 souches représentatif de la variabilité générale de la collection (10 de l’espèce F.solani et 06 de F.oxysporum) est utilisé pour estimer différents caractères écologiques pouvant influencer leur aptitude à persister dans le sol une fois inoculées, afin de protéger la plante contre l’agent pathogène : La croissance mycélienne, la production de spores, le taux de germination de ces dernières, l’effet inhibiteur vis-à-vis de F.o.albedinis, l’activité respiratoire, le développement saprophytique en sol désinfecté et l’aptitude à persister dans un sol naturel, les corrélations entre ces différents caractères écologiques sont calculés. Une analyse multifactorielle est réalisée pour connaître les aptitudes qui conditionnent le développement saprophytique et la persistance des souches dans le sol. Elle révèle que la première capacité est liée à la croissance mycélienne, la sporulation et l’activité respiratoire ; la deuxième plus complexe, est influencée, en plus, par l’aptitude des souches à sécréter des substances inhibitrices. La production de chlamydospores et de macroconidies jouerait un rôle déterminant dans ce dernier cas, alors que les microconidies auraient plus d’importance dans le développement saprophytique en sol désinfecté. Ces différents caractères semblent intervenir de façon cumulative. Le test avec les jeunes plantules du Palmier Dattier, nous a révélé que l’effet antagoniste étudié se traduit en présence de la plante, par une réduction de la mortalité à la fusariose vasculaire. L’importance de cette réduction varie selon les souches antagonistes. Nous avons remarqué que le mélange des souches 34 (F.oxysporum) et 9Ba5 (F.solani) est plus efficace que chacune d’elle prises séparément. L’intérêt des mélanges de souches antagonistes en lutte biologique est préconisé comme traitement qui aurait notamment comme avantage une plus grande stabilité et un plus large spectre d’action. Ces résultats ont des conséquences en ce qui concerne la stratégie de sélection des souches antagonistes en vue d’une lutte biologique contre la fusariose vasculaire. Les méthodes de lutte biologique contre les fusarioses sont encore au stade de l’expérimentation et les cas d’utilisation à grande échelle sont très rares. Si nos travaux s’inscrivent dans cet effort pour aboutir à l’application, il faut souligner que différents problèmes restent à résoudre dans ce sens.Item Distribution et causes du Dynamisme du Héron Garde-bœufs (Bubulcus ibis) dans la vallée du Sébaou Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2011-12-18) Zalouk née Benani, DalilaNotre étude s’inscrit dans le cadre d’une contribution à la connaissance des causes du dynamisme du Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) en Algérie notament dans le centre Nord Algérien, dans la région de Tizi-Ouzou. Cet Echassier qui manifeste une extension démographique et géographique dans le monde, suscite l’intérêt de la présentation d’un état des lieux sur sa répartition à l’échelle nationale. Ce travail a conduit à des résultats d’une enquête nationale menée de septembre 1994 à mai 1995 concluant la présence de l’espèce tant en hivernage qu’en nidification dans plusieures régions du pays notamment dans le centre et l’Est. A une échelle territoriale plus réduite, en Kabylie, nous avons mené un travail de suivi des colonies en hivernage et en nidification pendant une période de trois années de 1993 à 1994, où les résultats concluent quant à l’augumentation et la prospérité des population du Héron garde-beoufs dans la région : - Le nombre de nicheurs est passé de 60 couples en 1993 à 706 couples en 1995 - Les hivernants sont passés de 450 individus en 1993 à 990 individus en 1995 Dans une dernière partie nous avons examiné et suivi un échantillon de reproduction d’une colonie dans un des nucleus à Tizi-Ouzou. Les phases de la phénologie de reproduction sont décrites et le succès de reproduction est estimé à 75% avec une taille de ponte moyenne de 4 inscrite dans les valeures maximales enregistrées dans le monde. En fin, il est souhaitable que ce travail soit complété par des études consacrées à la biologie de reproduction et à l’écologie trophique de l’espèce à travers toutes les aires biogéographique ce qui permettra de cerner au mieux la combinaison certaine des facteurs responsables de cette expansion et de préconiser le schéma de conservation de la biodiversité en général à travers la connaissance des compétitions interspécifiques impliquant cette espèce dans les divers milieux qu’elle fréquente.
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