Département des Sciences Agronomiques
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Item Analyse inter-stationnelle et interindividuelle de la morphologie des feuilles d’Erables (Acer monspessulanum L. et Acer obtusatum W. et K.) au Djurdjura(Université Mouloud Mammeri, 2016-02-22) Chikhaoui, ZakiaLa morphologie des feuilles de deux espèces d’Erables au Djurdjura (Acer monspessulanum et A. obtusatum) a été analysée par deux méthodes: la morphométrie classique et la morphométrie moderne par l’approche des points repères. Dans le cas de Acer monspessulanum, 1es feuilles ont été récoltées au niveau de 2 stations représentant les deux extrémités des cédraies du Djurdjura (Azrou N’Thor et Tala-Guilef) à raison de 15 individus par station. Par individu, 4 orientations ont été considérées ; dans chacune, 2 rameaux ont été récoltés ; dans chaque rameau, 3 niveaux d’insertion des feuilles ont été retenus (basal, intermédiaire et apical) et pour chaque niveau d’insertion 2 feuilles ont été retenues pour les mesures. Chaque feuille, a fait l’objet de mesures morphologiques classiques moyennant 11 paramètres et de mesures par la morphométrie-géométrie à travers le choix de 11 points repères implantés sur 346 feuilles. Soit un total de 15840 mesures par la morphométrie classique et de 3806 par la méthode des points repères. Dans le cas de A. obtusatum, deux stations ont été échantillonnées : Tala-Guilef sur le versant nord et Tikjda sur le versant sud. Le protocole de récolte et de mesures est comparable au précédent sauf que le nombre d’individus échantillonné par station est différent(5 arbres à Tikjdaet 25 arbres à Tala-Guilef) et le niveau d’insertion des feuilles dans le rameau non pris en compte. Pour cette espèce, c’est un total de 600 feuilles qui ont été mesurées par 15 paramètres classiques et 15 points repères. Des tests statistiques associés à l’analyse par la méthode des points repères ont été appliqués pour valider la précision des mesures et pour décomposer les sources de variation de la taille et de la conformation des feuilles(station, arbres, orientations, niveau d’insertion, feuille). Chez Acer monspessulanum, la méthode classique comme la méthode des points repère ont abouti à une caractérisation concordante des feuilles, mais la 2ème méthode est plus avantageuse. Parmi les facteurs pris en compte, le niveau d’insertion des feuilles sur les rameaux explique une part importante de la variation de la feuille (44%) suivi de l’effet arbre (22%) alors que l’effet station est négligeable. En effet, la méthode moderne a révélé chez ce taxon, 2 types de conformations de la feuille selon leur insertion le long du rameau. Les feuilles basales ont une conformation caractérisée par un long pétiole ; associé à un limbe étroit ; à un angle formé par les nervures des lobes latéraux étroit ; et à un lobe apical court et étroit occupant 1/3 du limbe. Alors les feuilles terminales ont une conformation caractérisée par un pétiole très court, associé à un limbe grand et large ; à un angle formé par les nervures des lobes latéraux très grand (>90°) et à un lobe apical plus long et plus large occupant 1/2 du limbe. Elle a aussi révélé l’existence de deux morphotypes selon les arbres avec d’un coté, des arbres dont les feuilles ont une base tronquée ; un angle d’insertion des nervures des lobes latéraux étroit et un sinus formé par le lobe apical et le lobe latéral étroit (<90°) et d’un autre coté, des arbres dont les feuilles ont une base cordée ; un angle d’insertion des nervures des lobes latéraux très large et un sinus formé par le lobe apical et le lobe latéral très large. Chez A. obtusatum, la méthode moderne a révélé aussi une forte variabilité inter-arbres. En effet, l’angle des nervures des lobes inférieurs ; l’angle des nervures des lobes supérieurs ainsi que la forme du lobe apical se sont révélés variables entre les arbres. Enfin, l’application d’une méthode de la morphométrie géométrie (i.e. méthode des points repères) à l’analyse de la morphologie des feuilles d’érables complète les limites de la méthode classique qui, du fait qu’elle s’appuie sur des mesures linéaires, ne prend pas rendre compte la conformation des feuilles.Item Analyse structurale de la cédraie en quelques points du Djurdjura nord-ouest (Thala-Guilef et Thabourth-El-Inser)(Université Mouloud Mammeri, 2016) Amirat, YassinaAfin d’étudier la structure de la cédraie dans la partie nord-ouest du massif du Djurdjura (station de Thabourth EL Inser) et de comprendre les mécanismes de la dynamique du cèdre à l’échelle locale, nous avons procédé à un échantillonnage tenant compte des facteurs écologiques locaux et des indicateurs de perturbation anthropique. Des placettes de taille variable (6 à 38 ares) ont été retenues au sein desquelles toutes les espèces ligneuses confondues ont été inventoriées et mesurées soit au total 1612 tiges toute espèce ligneuse confondue dont 976 tiges de cèdre. L’ensemble des données recueillies et traitées a permis la description des ressources existantes et des liaisons entre les données dendrométriques et stationnelles ; la description de la composition en espèces ligneuses majeures et de la structure actuelle de ces cédraies. La dynamique structurale mise en évidence, reflète l’action combinée des facteurs écologiques locaux (orientation, altitude et type de peuplement) en liaison avec les vicissitudes anthropiques actuelles et passées. Cette étude est une étape vers la modélisation de la dynamique structurale de la cédraie du massif du Djurdjura.Item Cartographie et structure de Taxus baccata à Chréa en relation avec la structure de l’espèce dominante (Cèdre de l’Atlas)(Université Mouloud Mammeri, 2016-07-18) Guechoud, IdirUne étude structurale de l’if (Taxus baccata), une espèce rare en Algérie, a été envisagée au niveau de la station de Ain kechout, cédraie de Chréa, Atlas blidéen). Des placettes de 25x25m ont été délimitées au sein desquelles ont été examinés les paramètres structuraux de l’if (hauteur, diamètre et nombre de tiges) ; ceux du cèdre en tant qu’espèce dominante (hauteur, diamètres des tiges ; hauteur et diamètre du houppier) et ceux des autres ligneux du sous-bois (hauteur et nombre de tiges). Des paramètres stationnels ont été notés (degré de recouvrement, pente, altitude et orientation). Cette étude a été appuyée par un SIG qui a permis d’établir des cartes de distribution spatiale des individus d’ifs par classes de diamètre et de hauteur. Les résultats indiquent une préférence de l’if pour les couverts fermés. Préférence traduite par l’abondance des sujets de cette espèce ; leur port plus conservé et la présence d’une régénération. Bien que la régénération soit présente, des facteurs de perturbations susceptibles de mettre en péril la conservation de l’espèce sur le long terme ont été notés d’où la nécessité de renforcer les mesures sa conservation en vue de mieux protéger la régénération en place et de garantir des régénérations futures.Item Contribution à la caractérisation ampélographique et ampélométrique des cépages de Vitis vinifera L. ssp. vinifera autochtones d’Algérie(Université Mouloud Mammeri, 2014) Hamama, AbderazakL’Algérie recèle de nombreux cépages de vigne autochtones dont leur valorisation reste encore à entreprendre. Leur caractérisation moléculaire a décelé des synonymies et d’homonymies. Notre étude s’inscrit dans l’objectif de la caractérisation ampélographique de 21 cultivars de vigne, appartenant à la collection de la station régionale (I.T.A.F) de Benchicao (Médéa), en vue de leur identification et les regroupés selon leur similarités. Cette étude est entreprise en utilisant 85 descripteurs quantitatifs et 17 descripteurs qualitatifs établis par l’O.I.V. Une étude statistique est réalisée afin de mettre en évidence les paramètres les plus discriminants, à savoir, les angles, la profondeur des sinus latéraux par rapport aux longueurs des nervures. Cependant, l’analyse en composante principale et la classification hiérarchique ont permis de regrouper les cépages en 3 Groupes plus au moins distincts, lesquels nous a fait ressortir la présence de clones parmi les individus analysés. Cette diversité des cépages autochtones risque l’extinction si leur préservation n’est pas entreprise dans l’immédiat.Item Contribution à la caractérisation physico-chimique de cépages de Vitis vinifera ssp vinifera autochtones d’Algérie.(Université Mouloud Mammeri, 2014-01-15) Agouazi, OunissaL’objectif de ce travail est la mise en valeur de la culture des cépages de Vitis vinifera L. autochtones mineurs qui reste limitée à quelques pieds chez des propriétaires privés en Algérie. L’étude a porté sur la caractérisation de 21 cépages autochtones du germoplasme de la station de l’Institut régionale d’Arboriculture et de Viticulture de Benchicao à Médéa ayant déjà fait l’objet d’une caractérisation moléculaire par 22 marqueurs SSR au laboratoire de l’UMR AGAP.1334.Montpellier SupAgro,INRA. Les analyses physiques et biochimiques des raisins par l’utilisation des méthodes d’analyses de l’OIV étaient notre principale référence. L’étude statistique des résultats obtenus aservi à mettre en évidence les paramètres les plus discriminants, à savoir le poids des grappes, l’acidité, la teneur en sucres et les teneurs en composées phénoliques. L’interprétation des résultats fait ressortir les meilleurs cépages ayant des propriétés remarquables qui peuvent servir à la recherche de la meilleure typicité des cépages mineurs qui peuvent éventuellement être valorisés au détriment des cépages étrangers d’introduction récente.Item Contribution à l’étude de l’influence de la position du bourgeon du greffon de quelques cépages autochtones de Vitis vinifera L. ssp. vinifera par rapport à l’oeil du porte-greffe sur la reprise des plants en pots.(Université Mouloud Mammeri, 2014) Meghezzi, SaïdaLa situation actuelle de la viticulture algérienne est caractérisée par une régression des superficies et une faible production, fluctuante d’année en année, surtout pour les cépages autochtones qui sont en voie de dégradation progressive. L’objectif de notre recherche était de déterminer, chez cinq cépages autochtones greffés sur SO4, l’influence de la position du bourgeon de greffon par rapport à l’oeil de porte-greffe (position opposée « P1 » ou sur le même coté « P2 »), sur la réussite au greffage, l’amélioration de la qualité des pousses et celle de la rhizogenèse en appliquant la greffe Oméga. Le bois pour les greffons a été prélevé au niveau de la station de Benchicao (Médéa zone de montagne) à partir des vignobles âgés en production, celui des porte-greffes provient des vignes mères de la pépinière de production de plants où l’expérimentation, a été réalisée. Les résultats obtenus ont fait ressortir que les génotypes se comportaient différemment. L’analyse de la variance a montré un effet hautement significatif du facteur position sur les variables; taux de reprise au forçage, le nombre pousses et la longueur de pousses par plants. Parmi les cépages étudiés, la variété Ahmar de Machtras III présente les meilleurs taux de reprise (86%) en position P1, avec un bon développement végétatif, des pousses vigoureuses, un bon système racinaire et une bonne soudure du point de greffe répondant aux normes de commercialisation en vigueur.Item Contribution a l’étude des effets sublétaux de l’imidaclopride sur la physiologie des ouvrières et des reines de l’abeille domestique (apis mellifera intermissa)(Université Mouloud Mammeri, 2011) Toudert, FatimaL’imidaclopride est la première molécule synthétisée de la famille des insecticides néonicotinoïdes. Ces insecticides systémiques sont connus pour leur grande toxicité pour de nombreux insectes. Dans ce travail, nous avons d’abord examiné les effets des doses sublétales de l’imidaclopride (0,034 ; 0,084 et 0,17 mg par litre de sirop) sur la production de cire par les abeilles Apis mellifera intermissa, puis sur le développement des glandes hypopharyngiennes. Nous avons aussi évalué l’impact de deux doses sublétales (34,3 ng et 343 ng d’imidaclopride par larve) sur le poids des reines et sur le diamètre de leurs spermathèques. De jeunes abeilles emergentes sont mises en cagettes et nourries pendant 13 jours avec un sirop contaminé avec l’imidaclopride pour les traitées et du sirop sans imidaclopride pour les témoins. Les abeilles qui ont consommé du sirop avec 0,084 mg/l ou 0,17 mg/l ont produit moins de cire que les témoins. Lorsque nous avons quantifié les protéines contenues dans les glandes hypopharyngiennes des ouvrières, les abeilles témoins et celles traitées avec 0,034 mg/l ou 0,17 mg/l ont plus de protéines que celles du lot traité avec 0,084 mg/l. Les reines issues des larves traitées avec les deux doses de l’imidaclopride ont les poids et les diamètres de leurs spermathèques identiques à ceux des reines non traitées. Ces résultats suggèrent que les doses sublétales de l’imidaclopride peuvent avoir des effets négatifs sur la physiologie des abeilles. Ainsi, lors de l’évaluation de la toxicité des insecticides, il est important de prendre en considération leurs effets sublétaux, car ces derniers peuvent devenir létaux.Item Effets de deux aliments granulés sur les performances de reproduction des lapines(Université Mouloud Mammeri, 2010-07-15) Akkache, SamiraL’étude a porté sur l’incorporation d’un résidu de culture de champignon comestible (pleurote) à base de grignon d’olive brut avec un taux de 20% dans l’aliment lapin (G) dans le but de déterminer sa digestibilité et d’évaluer les performances de reproduction des lapines de population locale alimentées avec cet aliment comparativement à celles alimentées avec un aliment standard du commerce (T). La culture de champignons a permis de réduire le taux de cellulose brute 53 à 39% et d’améliorer la valeur nutritive du grignon ainsi que celle du taux protéique de ce dernier (2,8 à 7%). Le test de digestibilité de l’aliment G et T réalisé sur 24 animaux a montré que la digestibilité de l’aliment G est similaire à celle de l’aliment T (63,9 vs 63,7 %). L’analyse des performances de reproduction a été réalisée sur 40 lapines réparties en deux lots homogènes G et T de 20 lapines chacun recevant respectivement l’aliment G et l’aliment T. Il ressort que les femelles alimentées avec l’aliment G présentent de meilleures performances que celles alimentées avec l’aliment T. Le taux de réceptivité est de 64% pour les femelles du lot G contre seulement 52% pour celles du lot T et une meilleure fertilité (77,8 vs 73%). Le nombre de nés vivants est supérieur chez les femelles ayant reçues l’aliment G (6,75 vs 5,67). L’incorporation du résidu de culture de champignon ne semble pas avoir d’effets néfastes sur la reproduction des lapines de population locale. Il constitue une alternative à la réduction de l’utilisation des matières premières importées. C’est aussi un moyen de recycler le grignon afin d’éviter son impact néfaste sur l’environnement.Item Effets des facteurs d'élevage sur la production et la qualité du lait de vache en régions montagneuses(Université Mouloud Mammeri, 2011-03-07) Yennek née Belhadi, NabilaCette étude a pour objectif de caractériser les effets de quelques facteurs de variation liés à l’élevage sur l’évolution de la production laitière et la qualité du lait de vache au niveau des exploitations de bovin laitier dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Un suivi de la conduite d’élevage a été réalisé durant une période de huit mois dans six élevages choisis. En parallèle, des échantillons individuels de lait de 56 vaches (traites complètes du soir), on été prélevés mensuellement pour des estimations de production et des analyses de la qualité phisico-chimie.une analyse de la composition chimique des échantillons d’aliments concentrés distribués au niveau de chacune des exploitations a été également effectuée. Nos résultats montrent que les écarts moyens de la production laitière, du taux protéique, du taux butyreux et de l’acidité du lait entre les deux élevages extrêmes sont estimés à 4,17L/V/J, 3,04g/L, 4.96g/L et 3,07°D respectivement. Ceci témoigne des disparités importantes dans la conduite d’élevage entre les fermes. Le mois de lactation agît aussi fortement sur la variation des paramètres du lait. En effet, la production laitière et le taux de matières utiles évoluent inversement pendant la lactation. Le rang de mise bas présente une faible signification sur les différents paramètres étudiés et la non signification pour l’acidité. Le lait le plus riche en protéines est obtenu pour les vêlages d’hiver (30,21g/L) et le lait plus acide est observé chez les vaches vêlant au printemps. Pour l’effet race, la Pie Noire produit plus de lait que la Pie Rouge et inversement pour la composition en protéines et en matières grasses. L’étude des corrélations nous a révélé que la densité et l’acidité du lait sont d’autant plus faibles qu’il est riche en matières grasses.Item Effets d’un aliment à base de graine de colza sur les paramètres de reproduction de la lapine(Université Mouloud Mammeri, 2011-12) Slimani, OurdiaNotre étude a porté sur l’incorporation de la graine de colza à raison de 25% dans l’alimentation des lapines en reproduction afin d’étudier les effets de ses substances antithyroïdiennes sur les paramètres de reproduction et d’essayer de déterminer un taux optimum d’incorporation. L’essai a été réalisé sur 26 lapines en age de reproduction réparties en deux lots T pour les femelles ayant consommé l’aliment témoin et un lot C pour les femelles ayant consommé l’aliment à base de colza. Une mesure des paramètres de reproduction, une analyse biochimique et une étude anatomique et histologique de la thyroïde, des ovaires et des utérus ont été réalisées sur les femelles des deux lots. Les résultats obtenus montrent que les paramètres de reproduction des femelles ayant consommé le colza sont fortement affectés notamment la réceptivité et la viabilité des lapereaux qui sont de 50% et 8,4% respectivement comparé à 73,06% et 70,5% obtenus chez les femelles du lot témoin. Les résultats des dosages hormonaux ont permis d’enregistrer une diminution des concentrations de T3 et T4 et un déséquilibre des rapports oestradiol/progestérone au cours de la gestation chez les femelles du lot C par rapport à celles du lot T. L’étude histologique a permis de mettre en évidence une hypertrophie de la glande thyroïdienne des lapereaux, une atrophie de la muqueuse utérine des adultes et des ovaires des lapines prépubères du lot C.Item Etude de la variabilité morpho-anatomique et des teneurs en pigments photosynthétiques de quelques populations de Pistacia lentiscus L. en Algérie(Université Mouloud Mammeri, 2016-12-05) Stoutah, FaziaCette étude a pour objectif de comparer les variations morphologiques, anatomique et des teneurs en pigments photosynthétiques des feuilles de Pistacia lentiscus L. (Anacardiacées), en Algérie. Les caractères morphologiques et anatomiques, tel que, la longueur de la feuille, largeur de la feuille, la longueur du rachis, la longueur du pétiole, le nombre de foliole, l’épaisseur total de la feuille, la surface foliaire, le poids spécifique, l’épaisseur du parenchyme palissadique et spongieux, l’épaisseur de la cuticule inférieure et supérieure, l’épaisseur de l’épiderme supérieur et inférieur, la densité stomatique, les teneurs en chlorophylle a, b et caroténoïdes ont été mesurés. L’indice phénotypique de plasticité a été également calculé pour chaque caractère quantitatif. L’échantillonnage a été réalisé au printemps, entre le mois de Mai et le mois de Juin 2014 dans quinze stations. Dix (10) arbres de lentisque d’apparence de même âge ont été retenus par chaque station dont, 5 pieds mâles et 5 pieds femelles. Des feuilles matures sont récoltées en périphérie dans les quatre directions de l’arbre à raison de 20 feuilles/arbres soit un total de 3000 feuilles échantillonnées, conservées en herbier pour des études morpho-anatomiques et phytodermologiques. Aussitôt récoltée, une autre partie des feuilles a été couverte avec du papier aluminium puis conservée au congélateur pour faire objet de dosage des chlorophylles. L’analyse de la variance (ANOVA) à deux facteurs de classification, station/sexe, montre que l’effet station est très hautement significatif, pour tous les paramètres morpho-anatomiques, les teneurs en chlorophylle a et les teneurs en caroténoïdes. Significatif pour les teneurs en chlorophylle b. Tandis que l’effet du sexe est très hautement significatif pour la largeur de la feuille, significatif pour la longueur de la feuille, l’épaisseur totale de la feuille et l’épaisseur du parenchyme spongieux et non significatif pour le reste des paramètres.Item Etude structurale et cartographique de Juniperus communis et Juniperus sabina au Djurdjura.(Université Mouloud Mammeri, 2015) Toumi, AhmedUne étude structurale et cartographique des espèces de Juniperus (J. communis et J. sabina) a été réalisée au Djurdjura. Pour ce qui est de J. communis, les stations concernées s’étendent depuis le col de Tirourda à l’Est au plateau de Haïzer à l’Ouest. Cependant, J. sabina est étudié dans deux stations qui sont Aswel et Issig-Issig. Sur le plan structural nous avons mesuré la dimension des individus et leurs densités. Le genévrier commun a une forme prostrée au Djurdjura. Ses dimensions moyennes sont de l’ordre de 5,78 m en longueur, 4, 38 m en largeur et 0,42 m en hauteur. Le rapport longueur sur largeur pour cette espèce (L/l) est en moyenne de 1,38 ce qui indique une forme légèrement ellipsoïdale. Pour J. sabina les dimensions moyennes sont de l’ordre de 3,22 m pour la longueur, 2,42 m en largeur et 0,44 m en hauteur avec un ratio (L/l) de 1,39 indiquant aussi une forme légèrement ellipsoïdale. Sur le plan potentiel de régénération nous avons mesuré les dimensions de la baie. Elles présentent une longueur de 7,4 mm et une largeur de 6,36 mm et renferment 2,19 graines par galbule avec un minimum de 1 à et un maximum de 3 graines par galbule. La partie charnue représente environ 60 % de la baie ce que lui permet d’assurer la dispersion de la graine par l’intermédiaire des animaux afin de pouvoir conquérir plus d’espace. Dans le cas de la présente étude, une homogénéité a été observée sur les baies. L’étude cartographique a consisté à délimiter l’ensemble de l’aire de distribution de J. communis et la localisation des trois stations de J. sabina au Djurdjura. Le genévrier commun s’étend sur une plus large étendue depuis Azro N’Thor à l’Est, au plateau de Haïzer à l’Ouest. Soit sur une distance de 37,70 km à vol d’oiseau. Il s’étend sur une largeur variable du nord au sud : sur 2,38 km à Haïzer, sur 2,27 Km à Tikjda. Approximativement, il occuperait une superficie de 87,46 Km² au Djurdjura. Pour J. sabina, les superficies des trois stations sont de l’ordre de 0,2025 ha à Aswel, 0,4885 ha à Issig-Issig et 0,3314 ha à Azro Ougougam. Les résultats de ces mesures sont discutés à la lumière des facteurs écologiques stationnels. A l’échelle des 03 stations de Tala Guilef comprenant les altitudes 1640, 1845 et 2080 m, se dessine un léger gradient altitudinal de hauteur des sujets. Mais, il ne semble pas y avoir de gradient Est-Ouest entre le bloc occidental représenté par les stations de Tala Guilef et oriental représenté par Tirourda. Les hauteurs peuvent aussi varier selon le degré de fermeture du couvert, du fait que c’est sous le manteau forestier (station Restaurant d’Altitude) que nous avons trouvé les hauteurs les plus élevées.Item Impact des incendies sur la dynamique de reprise végétative du chêne liège de la suberaie de Kiadi (Akfadou, Tizi-Ouzou)(Université Mouloud Mammeri, 2017-02-01) Dib, TassaditLe présent travail a été réalisé dans la suberaie domaniale de Kiadi, située à l’ouest de la forêt d’Akfadou (Tizi-Ouzou), où elle couvre une superficie de 144.85 ha. Cette étude a été menée après l’incendie d’Août 2014, dans 79 placettes, dans un objectif principal d’évaluer l’impact des incendies sur la dynamique de reprise végétative de la suberaie de Kiadi et un objectif secondaire de distinguer les facteurs qui influent sur le taux de cette reprise pour enfin, conclure avec un plan d’aménagement de la suberaie après incendie. Le résultat des analyses statistiques a démontré une reprise végétative du peuplement de 65.96% et une reprise végétative individuelle de 73%, cela démontre que la reprise végétative de la suberaie est considérable malgré la sévérité de l’incendie. Les mêmes résultats ont révélés : 1) Qu’un sous-bois dense et élevé ainsi qu’un recouvrement du peuplement important attestent d’une bonne reprise du peuplement,2) Que la vigueur des individus est un facteur limitant de la reprise végétative du chêne liège après incendie, 3) Que les individus sont protégés par la présence de leurs écorces, les arbres qui ont un liège de plus de 2 cm d’épaisseur sont plus protégés que les autres individus, 4) Que le diamètre des individus joue un rôle important dans leurs réactions vis-à-vis des incendies, les arbres à diamètres élevés sont moins sensibles aux incendies que les arbres à diamètres faibles, 5) Le nombre de rejets de souches et la reprise végétative sont négativement corrélés, indiquant que ce sont deux méthodes différentes de réaction de l’arbre contre l’incendie, qui apparaissent à différents moments, 6) l’intensité de l’incendie détermine son impact sur la reprise végétative du chêne liège