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Item Fragmentation des populations de rongeurs muridés en méditerranée occidentale : de l'échelle stationnelle à l'aire de répartition(Universite Mouloud Mammeri, 2008-06-24) Khammes El Khomsi, NoraDes démarches comparatives ont été mises en oeuvre à plusieurs échelles pour évaluer l'impact de l'hétérogénéité spatiale sur le fonctionnement et l'évolution des populations de trois espèces de rongeurs présentes en Kabylie du Djurdjura (Algérie) : Souris domestique, Mus musculus domesticus, Souris d'Afrique du Nord, Mus spretus, et Mulot sylvestre, Apodemus sylvaticus. La biométrie corporelle (longueur et diamètre de la queue) apparaît plus performante que la biométrie crânienne pour discriminer les deux espèces jumelles de souris, avec des différences notables de la taille des dents entre stations chez M. spretus. A l'échelle stationnelle encore, le régime alimentaire du Mulot, essentiellement granivore, varie légèrement entre habitats (forêt, maquis, cultures). Les mulots sylvestres de forêt, milieu le moins perturbé, sont plus grands de taille et semblent avoir une stabilité de développement plus importante (plus faible asymétrie fluctuante de mesures crânio-mandibulaires) que leurs conspécifiques du maquis et surtout des cultures. A l’échelle de l’aire de répartition, les M. spretus d’Algérie se différencient des souris des autres pays du Maghreb et d’Europe par une plus faible taille de la partie antérieure du crâne et surtout des molaires, alors qu'elles ne sont pas différenciées génétiquement (séquençage de la région de contrôle de l'ADNmt). Enfin les souris domestiques d'Algérie sont phylogénétiquement plus proches des souris du Maroc que de Tunisie et des autres pays de Méditerranée occidentale. La réponse différente des trois espèces de Muridés sympatriques au fractionnement de l'espace est discutée en fonction de l'origine des peuplements et des adaptations locales à l'environnement.Item Recherche sur les champignons producteurs d'aflatoxines et d'ochratoxine a dans la filiere ble en Algérier(Universite Mouloud Mammeri, 2008-12-13) Riba, AmarL’objectif de ces travaux est d’analyser la flore fongique de la filière blé, d’étudier dans les conditions in vitro le potentiel de production d’aflatoxines et d’ochratoxine A (OTA) des isolats potentiellement toxinogènes et d’évaluer les niveaux de contamination du blé et de ses dérivés par ces deux mycotoxines. La démarche générale qui a été adoptée consiste en l’isolement et le dénombrement des moisissures contaminant la filière blé, en utilisant la technique des suspensions-dilutions et ensemencement sur milieu gélosé. Les principaux genres et espèces potentiellement toxinogènes sont ensuite identifiés par l’étude des caractères morphologiques et parfois par des techniques moléculaires. La capacité de production in vitro des aflatoxines et de l’OTA des isolats appartenant au genre Aspergillus a été déterminée par analyses chromatographiques. Afin d’évaluer les risques liés à la présence de ces mycotoxines dans la filière, nous avons effectué, après une extraction par partition, leur dosage par HPLC dans les échantillons représentant les différents maillons de la filière. Les résultats de l’analyse fongique de 108 échantillons de blé et dérivés collectés à différentes phases (blé des champs, blé stocké dans les silos, semoule, farine et son) ont montré que le nombre de propagules fongique varie entre 144 et 1277 cfu/g. Une grande hétérogénéité est observée dans la densité de la flore fongique au sein des échantillons de même origine et de même catégorie. Les principaux genres fongiques isolés sont Aspergillus, Fusarium, Penicillium, Alternaria et Mucor. Le genre Aspergillus est celui qui domine dans la majorité des échantillons analysés. Parmi les espèces d’Aspergillus, A. flavus, A. niger, A. versicolor et à un degré moindre, A. terreus, sont les plus dominantes. Les espèces typiquement ochratoxinogènes, A. ochraceus, A. carbonarius et A. alliaceus, sont faiblement représentées dans les échantillons analysés. L’étude du pouvoir producteur d’aflatoxines a révélé un taux d’isolats aflatoxinogènes de 30%, 31% et de 72% sur milieu à base de noix de coco, par CCM et par HPLC respectivement. Les quantités d’aflatoxine B1 (AFB1) produites sont comprises entre 0,02 et 234,6 μg/g. L’ensemble des résultats relatifs à l’étude des caractères morphologiques et chimiotypiques des isolats d’Aspergillus section Flavi indique que cette section est dominée par l’espèce A. flavus. Les résultats de l’analyse moléculaire ont confirmé l’hypothèse selon laquelle les isolats aflatoxinogènes isolés des échantillons de blé et dérivés ont une même origine et que l’espèce A. flavus est la principale source d’aflatoxines. Les espèces impliquées dans la production d’OTA dans le blé algérien sont surtout Aspergillus ochraceus, A. alliaceus, A. carbonarius, et à un degré moindre A. niger, A. terreus, A. fumigatus, A. versicolor et Penicillium verrucosum. L’analyse par HPLC de l’AFB1 et de l’OTA a montré un taux de contamination de 56,6 et 35,8% respectivement. Les deux mycotoxines ont été détectés à différents maillons de la chaîne. Ces observations confortent l’idée selon laquelle la contamination peut avoir lieu au champ, au cours du stockage et après transformation des graines de blé. Ce travail est une contribution à une analyse des risques liés à la contamination du blé par les aflatoxines et l’ochratoxine A en Algérie. Il ouvre la porte à de nombreux autres travaux sur la contamination des denrées alimentaires de large consommation aux aflatoxines et à l’OTA. Au plan préventif, il convient d'émettre un certain nombre de recommandations pour réduire les risques liés à la présence de ces mycotoxines dans l’alimentation.Item Systématique , éco - éthologie des abeilles ( Hymenoptera : Apoidae) et leurs relations avec la culture de fève ( vicia faba L. ) sur champ dans la région de Tizi ouzou .(Universite Mouloud Mammeri, 2009) Aouar-Sadli, MalikaNotre étude est l’une des premières monographies sur la faune des Apoides de l’Algérie. Il est axé principalement sur l’étude de données faunistiques et la distribution spatio-temporelle des espèces d’abeilles sauvages dans le milieu naturelle et sur l’étude de leur activité dans le milieu cultivé. Les investigations sont entreprises de 1999 à 2003. Quatre stations regroupant un grand nombre de variétés végétales ont été prospectées. Ces stations (Makouda, Fréha, Boukhalfa, Beni-Douala) sont situées à différentes altitudes variant de 100 à 800mètres. 103 taxa d’abeilles appartenant à six familles taxonomiques (Colletidae, Andrenidae, Halictidae, Anthophoridae, Megachilidae, Apidae) ont été dénombrées, dont 16 taxons sont des premières citations pour l’Algérie. Les espèces endémiques sont peu nombreuses. Après avoir établi leur classification, selon la nomenclature contemporaine, nous avons étudié l’abondance, la richesse spécifique, la phénologie et la distribution spatiale des six groupes d’abeilles et les choix floraux des différentes espèces. La structure des communautés d’abeilles a été visualisée en utilisant l’analyse factorielle des correspondances (A.F.C.) visant à déterminer leur distribution spatiale. Il est apparu que certaines espèces d’abeilles sont cantonnées dans une ou deux localités, d’autres par contre sont cosmopolites. L’étude de la diversité et de la structure du peuplement d’abeilles montre que celui-ci est diversifié. Cet état de fait est démontré par deux indices de diversité : indice de diversité spécifique de Shannon-Weaver, 1963 et l’indice de concentration de Simpson, 1949. Par ailleurs, l’étude phénologique des familles et des espèces indique que la plupart des familles sont bien représentées surtout au mois de mars. De même pour les espèces, pour lesquelles un maximum est enregistré en mars et avril, période de floraison d’un grand nombre d’espèces végétales. Les relations plantes-abeilles sont étudiées par l’examen des plantes visitées au cours de la saison de floraison. Les choix floraux et la niche alimentaire de 28 espèces sont interprétés par deux indices de diversité : indice de Shannon-Weaver, 1963 et l’indice de concentration de Simpson, 1949. L’activité journalière et l’activité saisonnière de quelques espèces est examinée sur les fleurs de la fève Vicia faba L. L’analyse de la variance (Anova) a permis de démontrer que la tendance alimentaire de la plupart de ces abeilles est significative. Nous avons également pris en considération l’influence des facteurs climatiques sur l’activité des abeilles. Il s’est avéré que ces facteurs climatiques agissent sur les populations. Ceci est démontré par les coefficients de corrélation et les droites de régression linéaires. C’est ainsi que l’étude dans le milieu naturel est clôturée. Nous entreprenons ensuite l’étude des apoïdes dans le milieu cultivé. Dans le contexte de la pollinisation des cultures par les abeilles solitaires, nous avons choisi de mener nos observations sur une légumineuse vivrière en l’occurrence la fève Vicia faba L. Notre étude dans ce milieu a montré qu’à côté de l’abeille domestique Apis mellifera, d’autres abeilles, les abeilles sauvages sont pollinisatrice de cette culture. Nous avons dénombré 7 espèces d’abeilles solitaires et une espèce de bourdon visiteuses de fleurs de fève. L’expérimentation avec le système d’encagement a confirmé l’impact de la pollinisation des abeilles sur le rendement de cette plante. La production de la fève est nettement meilleure présence de ces insectes pollinisateurs. En effet, la longueur des gousses, le poids et le nombre de graines sont plus importants en présence d’abeilles.Item Strategies adaptatives de deux especes du genre pistacia (p. lentiscus l. et p. atlentica desf.) aux conditions d'altitude, de salinite et d'aridite: [texte imprimé] : approches morpho- anatomiques, phytochimiques et ecophysiologiques(Universite Mouloud Mammeri, 2011-10-22) Ait Said, Samiront les plus abondantes et vivant à l’état sauvage en Algérie dans des milieux très contrastés. Une meilleure connaissance de leur adaptation en milieu naturel serait certainement d’un grand intérêt pour la réussite du programme de reboisement en Algérie. Notre étude consiste donc à comprendre les stratégies développées par ces deux espèces dans des habitats aux conditions extrêmes, notamment l’altitude, l’aridité et la salinité et ceci, en se basant sur les aspects morpho-anatomiques, phytochimiques et écophysiologiques. Une première étude réalisée in situ a permis de mettre en évidence, la variabilité de trois populations algériennes de pistachier de l’Atlas (Béchar, Laghouat et Médéa) en relation avec la sécheresse. Cette étude a montré une grande plasticité des caractères morpho-anatomiques et phytochimiques. L’adaptation ou l’accommodation à l’aridité s’expliquerait par une augmentation des teneurs en terpènes qui serait probablement en relation avec l’accroissement des épaisseurs de parenchyme palissadique et la forte densité de poils glanduleux. Pour discriminer les traits adaptatifs de ceux qui ne le sont pas, une étude a été réalisée sur des plantules originaires de 2 des stations étudiées. Nous avons montré que les plantules de la station la plus aride (Béchar) avaient une activité photosynthétique nette et un rendement quantique supérieurs aux plantules du milieu le moins aride (Médéa). L’analyse des clichés de microscopie électronique a permis de dire que ces différences étaient dues à des limitations stomatiques, confirmant ainsi le caractère adaptatif de ces traits photosynthétiques. La deuxième partie de ce travail réalisée in situ a révélé une grande variabilité de la composition terpénique chez 75 populations de lentisque algériennes. Trois chémotypes ont été identifiés en fonction de l’altitude. Les teneurs les plus élevées ont été enregistrées chez les populations de haute altitude ce qui conforte l’hypothèse du rôle de protection des terpènes contre les UV. Dans la troisième partie, la plasticité de l’appareil photosynthétique du lentisque a été étudiée durant les 4 saisons de l’année in situ, dans trois sites très contrastés en France; semi aride, aride et salin. Les résultats obtenus ont révélé une photoinhibition chronique de l’appareil photosynthétique en hiver accompagnée par des taux les plus faibles en chlorophylle, essentiellement dans les sites salins. Elle serait due à l’inefficacité dans la conversion de l’énergie lumineuse par les antennes de PSII. Au printemps, la valeur de l’efficacité quantique maximale était plus élevée chez les arbres femelles et s’expliquerait par une forte allocation des ressources carbonées destinées pour le développent de fruit durant cette saison. La protection de l’appareil photosynthétique, contre une photoinhibition chronique estivale est justifiée par un taux élevé du ratio caroténoïdes/chlorophylle. En Automne, il y a reprise de l’activité physiologique avec une meilleure résilience enregistrée dans les sites arides. Pour mieux comprendre la physiologie du lentisque en bord de mer, des plantules originaires de la station littorale (Montredon) ont été étudiées en chambre de culture. Les résultats obtenus en microscopie confocale ont montré que cette espèce séquestre le sodium dans les cellules épidermiques ainsi que dans les parois cellulaires. Les effets néfastes de NaCl sur le rendement quantique et l’assimilation nette du CO2 au cours de la photosynthèse sont nettement améliorés en milieu calcaire.Item Congélation de fragments de tissu somatique pour sauvegarder les ressources génétiques du lapin(Universite Mouloud Mammeri, 2012-01-30) Benkeddache, DjamilaDans le cadre de notre travail, notre intérêt s’est porté sur la voie offerte par les cellules somatiques dans un contexte de conservation à long terme. En plus de l’indéniable avantage économique que présente cette voie, de nombreux atouts plaident en faveur de notre choix. En effet, après leur mise en culture, les méthodes de congélation des cellules somatiques sont souvent très simples. Leur aptitude à se multiplier permet de compenser, après décongélation, les pertes engendrées par le stress de la cryoconservation. En outre, la collecte des tissus dont ces cellules sont issues présente de solides atouts par rapport aux cellules sexuelles et embryonnaires : elle est simple en terme de manutention des animaux, peu invasive pour l’animal et surtout très souple puisque la maturité sexuelle des animaux n’est plus un facteur limitant. De plus, la collecte de tissus somatiques (surtout lorsqu’il s’agit d’un fragment de peau comme c’est le cas dans notre étude) autorise une grande réactivité en situations d’urgences. En effet, en cas d’épizootie au niveau de cheptels immatures qui doivent être abattus, en cas de décès d’un animal précieux, ou en cas de récolte dans des situations extrêmes sur des animaux sauvages dans leur biotope, il est plus aisé de prélever un fragment de peau que des ovocytes. Jusque-là, la facilité d’incorporation des cellules somatiques dans la cryobanque admettait une seule limite, que nous nous sommes fixé de repousser dans le cadre de notre étude. Cette limite, était la nécessité de passer par une étape de mise en culture des fragments de tissus avant toute cryopreservation. Ce qui n’est réalisable que dans des laboratoires équipés en salles de cultures disposant de personnels qualifiés. Cela représentait un sérieux frein du fait du coût élevé de l’opération et du détour qu’elle occasionne. Dans le cadre de la lutte pour la sauvegarde des ressources génétiques des animaux menacés et ce dans le but de préserver la biodiversité, notre modeste contribution est purement et simplement technique.Item Etude génétique du retard mental familial non spécifique(Universite Mouloud Mammeri, 2012-02-23) Guessaibia, NadiaItem Etude de l'activité insecticide des huiles essentielles et des poudres de quelques plantes à l'égard de la bruche du haricot Acanthocelides Obtectus Say : (Coleoptera, Chrysomelidae) et comportement de ce ravageur vis-à-vis des composés volatils de différentes variétés de la plante hôte(phaseolus vulgaris L.)(Universite Mouloud Mammeri, 2014) KHELFANE, KarimaL’étude de l’effet bioinsecticide des poudres végétales et des huiles essentielles de plusieurs plantes aromatiques présentes en Algérie sur les adultes de la bruche du haricot Acanthoscelides obtectus ont été testées par contact uniquement. Les poudres de fève, basilic et laurier noble réduisent considérablement la longévité des adultes alors que la poudre de thym s’est montrée la moins efficace sur la bruche du haricot. Les huiles essentielles ont été testées par contact, par inhalation et par répulsion. Celles du bergamotier, thym, menthe et laurier noble sont les plus efficaces par contact et celles du citronnier et du cèdre le sont moins. Les huiles essentielles et les poudres végétales utilisées par contact permettent de protéger les graines de haricot en diminuant les pertes pondérales et en préservant leur faculté germinative. Il ressort globalement que les huiles qui manifestent une toxicité par contact sont aussi les plus toxiques par inhalation et par répulsion. Dans un autre volet, l’étude du comportement de la bruche sur quelques cultivars de haricot a permis de distinguer les variétés rouge et blanche comme sensibles et la variété de haricot dolique comme répulsive à l’égard des adultes mâles et femelles de la bruche du haricot. L’identification des composés organiques volatiles émis par ces différents cultivars en utilisant les méthodes de microextraction en phase solide et la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GCMS) a montré des différences dans les composés volatils émis par chaque variété qui ont par conséquent une signature chimique spécifique.Item Ecologie trophique, éthologie et biologie de la reproduction de la foulque macroucle fulica atra (linné,1758) dans la réserve naturelle du lac de Réghaia (Algérois) et dans le barrage de djbla (Kabylie)(Universite Mouloud Mammeri, 2014) Metna, FatihaRésumé La Foulque macroule Fulica atra Linné, 1758 est l’espèce la plus abondante dans la réserve naturelle du lac de Réghaia. 6705 et 7720 individus ont été dénombrés, respectivement durant les années 2010 et 2011. Deux populations écologiques distinctes, une hivernante, fortement représentée, et, l’autre sédentaire, plus faible et nicheuse ont été identifiées. La période de reproduction de la Foulque dans ce site s’est étalée du 15 avril jusqu’à la première semaine du mois de juin, avec un pic à la deuxième décade du mois d’avril en 2010, et, de la dernière décade du mois d’avril, jusqu’à la première semaine du mois de juin avec un pic à la dernière décade du mois d’avril en 2011. Ces nids abritaient des pontes d'une taille moyenne de 4,8 ± 2,9 oeufs/nid en 2010 et de 5,2 ± 3,2 oeufs/nids en 2011. Les nids ont été construits dans des touffes de Typha, de Roseau, de Jonc, de Tamarix ou dans des mélanges de ces espèces. La majorité des nids recensés sont à base de Typha. L’étude du budget temps diurne de la Foulque macroule au lac de Réghaia a montré des différences entre l’importance des activités d’un mois à l’autre, et des différences d’activité journalière. Le bilan des rythmes d’activités montre que, le milieu est beaucoup plus utilisé comme site d’alimentation et de reproduction par l’espèce L’étude du régime alimentaire des adultes de la Foulque macroule a été menée de février 2010 à janvier 2012 dans la réserve naturelle du lac de Réghaia et de juillet 2010 à juin 2012 dans le barrage de Djebla, à partir de l’analyse de 600 fientes récupérées dans chacun des deux sites. Le spectre alimentaire est composé essentiellement d’espèces végétales, les espèces animales étant très rares. 34 espèces végétales appartenant à 17 familles différentes pour le site de Réghaia et 42 espèces végétales appartenant à 19 familles pour le site de Djebla ont été rencontrées. Au niveau de la première région d’étude la famille des Poacées a été la plus consommée avec une abondance relative de 65,07%. Les Cypéracées, les Typhacées et les Plantaginacées occupaient respectivement 11,71 ; 5,36 et 5,27%. Les autres familles occupaient une part négligeable. Parmi les Poacées, trois espèces ont été les plus consommées. Il s’agit de Paspalum distichum, Phragmites sp. et Panicum repens. Pour la deuxième région d’étude, les Poacées, ont été également les plus consommées, avec une abondance relative de 60,06%. Les Cypéracées, et les Lamiacées occupaient respectivement 22,35 et 5,21%. Parmi les Poacées, trois espèces ont été les plus consommées. Il s’agit de Paspalum distichum, Poa annua et Cynodon dactylon. Les autres taxons ont été consommés à des degrés moindres.Item Ethologie et biologie de la reproduction du fuligule nyroca agthya (guldenstat, 1770) et du fuligule milouin aythya ferina (linnaeus, 1758) dans la réserve naturelle du lac de Reghaia(Universite Mouloud Mammeri, 2014) Hamiti, AichaNotre étude a porté simultanément sur l’éthologie et la biologie de reproduction de deux espèces d’Anatidés, le Fuligule nyroca Aythya nyroca (Guldenstadt, 1770) et le Fuligule milouin Aythya ferina (Linnaeus, 1758) pendant deux années de suivi. L’intérêt d’une telle étude est évident puisqu’elle apporte les premiers éléments d’information concernant deux populations réunies dans un même site. Il nous a paru aussi important d’évaluer l’évolution de la population de ces deux espèces et leurs phénologies locales, ceci dans une perspective de conservation à l’échelle du bassin méditerranéen. Le Fuligule nyroca occupe le statut d’espèce quasi menacée (Near Threatened) (Anonyme, 2009). La destruction des zones humides dans son aire de distribution a été à l’origine du déclin drastique de ses effectifs, notamment en Europe. C’est un oiseau nicheur de la région Paléarctique, de l’Europe de l’Est jusqu’en Asie centrale et une espèce migratrice, bien que certains nicheurs du Sud soient considérés comme résidents (Robinson et Hughes, 2006). La population mondiale du Fuligule nyroca est estimée à 163 000 - 257 000 individus, dont 2400 – 2600 se retrouvent en Afrique du Nord. Sa zone de répartition a largement fluctué depuis 150 ans (Birdlife International, 2012).Item Identification des principes actifs des huiles essencielles de quelques résineux plantes aromatiques de provenance algérienne et tunisienne : Etude de leurs activités biologiques à l'égard d'un insecte ravageur des graines stockées, callosobruichus maculatus F.1775 (Coleoptera: Bruchidae)(Universite Mouloud Mammeri, 2014-02-05) Hedjal, MariamNotre étude s’inscrit dans ce contexte; en effet, après avoir procédé à l’extraction des huiles essentielles de quatre conifères et de quatre Myrtacées, de deux provenances (Algérie et Tunisie), nous avons procédé à l’identification de leurs constituants qui seront présentés dans le premier chapitre. Le deuxième chapitre a été consacré à l’étude de l’effet des huiles essentielles des conifères et des Myrtacées via différents tests (contact, inhalation et répulsivité) et en évaluant les paramètres biologiques de C. maculatus et agronomiques de V. unguiculata. Dans le troisième chapitre, nous avons étudié l’efficacité des huiles essentielles de provenance tunisienne sur les différents stades de développement de C. maculatus (les oeufs et les individus âgés de 12 et de 18 jours). Les paramètres biologiques étudiés sont: le taux d’éclosion des oeufs et leur viabilité et celle des individus âgés de 12 et 18 jours.Item Etude eco-epidemiologique de la leishmaniose canine en kabylie(Adresse Universite Mouloud Mammeri, 2014-02-12) Mouloua, AbdelkamalDans le bassin méditerranéen, la leishmaniose viscérale humaine est due à Leishmania infantum, le réservoir animal admis est le chien. La Kabylie est connue depuis longtemps comme étant le foyer le plus actif de la leishmaniose viscérale et de la leishmaniose cutanée sporadique. Nous avons étudié, à travers un transect qui traverse la Kabylie du Nord au Sud, le taux de chiens séropositifs à la leishmaniose ainsi que la présence et la densité des différentes espèces de phlébotomes dans la région. Six cent trois chiens, choisis de façon aléatoire, ont été prélevés et 8750 phlébotomes ont été capturés. Soixante chiens ont présenté une sérologie positive à l’IFI, soit un taux de 9.95% d’animaux séropositifs. Ce taux s’élève à 63.2%, par la recherche de l’ADN parasitaire sur un échantillon de 106 chiens prélevés au hasard. Nous avons noté aussi que 61.6% d’animaux séropositifs n’ont présenté aucun signe clinique évoquant la leishmaniose canine. Le taux le plus élevés d’animaux séropositifs est rencontré dans la dépression de Dra El Mizan, et le taux le plus faible est retrouvé au niveau du littoral. Sur les 8750 phlébotomes capturés, sept espèces ont pu être identifiées, P. perniciosus, est l’espèce la plus représentée soit 60.6% de l’ensemble des phlébotomes capturés, suivi par P. perfiliewi avec 33.8%. Le plus grand nombre de phlébotome ainsi que la plus grande densité ont été observé dans la dépression de Dra El Mizan, et la densité la plus faible est constatée au niveau du littoral. La recherche de l’ADN leishmanien par la PCR, sur 191 femelles phlébotomes, nous a parmi de constater que 32% des femelles, sont contaminées et tous les phlébotomes positifs proviennent de la région de Boghni, située dans la dépression de Dra El Mizan. Le calcul du coefficient de corrélation nous a permis de constater qu’il y a une forte corrélation entre la densité des phlébotomes et le taux d’animaux séropositif, ainsi qu’une très forte corrélation entre la densité des phlébotomes et le nombre de cas de leishmanioses humaines déclarés, et le taux de chiens séropositifs.Item Reconstitutions dendrochronologiques du climat et de l'historique des incendies dans les régions des Aurès et de kabylie, nord de l'Algérie(Universite Mouloud Mammeri, 2014-12-08) Slimani, SaidLes anneaux annuels de croissance du cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica Manetti) ont été utilisés afin (i) d’analyser la variabilité climatique passée, (ii) étudier la relation cerne-climat à long terme et (iii) tester le potentiel de cette espèce pour la reconstitution de l’historique des incendies au niveau des régions des Aurès et de Kabylie (nord algérien). L’échantillonnage a porté, d’une part, sur la collecte de carottes à la tarière de Pressler sur des arbres vivants au niveau de huit sites répartis équitablement entre les deux régions et, d’autre part, sur la réalisation de sections transversales à la tronçonneuse sur du bois mort présentant des cicatrices de feu dans deux sites au niveau du mont Chélia (Aurès). Sur le volet dendroclimatique, les précipitations d’octobre à juin ont été reconstruites sur les périodes 1761-2009 et 1898-2011 pour les régions des Aurès et de Kabylie respectivement. Elles sont caractérisées par une haute variation interannuelle à décennale. Cependant, la plus forte variabilité a été identifiée à partir de la deuxième moitié du XXe siècle et les sécheresses les plus sévères ont marqué les dernières décennies, avec un pic sans précédent enregistré au début du XXIe siècle. Une forte synchronisation des patrons de croissance a été observée lors des périodes caractérisées par des conditions climatiques limitantes, dont les principales ont coïncidé avec trois épisodes de dépérissement du cèdre de l’Atlas, survenus entre la fin des années 1870 et le début des années 1880, vers la fin des années 1970 et entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle. Les résultats mettent en évidence l’augmentation sensible de la réponse commune des arbres sondés aux conditions macroclimatiques, avec une diminution concomitante des effets liés aux conditions locales de site et de peuplement. Ainsi, si l’évolution de la variabilité climatique continue sur la tendance actuelle, des régions plus ou moins éloignées connaîtront des conditions climatiques de plus en plus similaires. Ceci pourrait mener à une modification profonde, voire à la disparition par endroits, de conditions écologiques locales permettant la subsistance du cèdre de l’Atlas dans son milieu naturel. L’historique des incendies a été reconstitué pour les périodes 1507-1977 et 1303-1991 à Oued Tider et Thniet Zemroune respectivement. À notre connaissance, il s’agit des premiers résultats relatifs à la dendropyrochronologie en Afrique. La plupart des feux datés n’ont été enregistrés que sur un seul échantillon et le synchronisme entre les arbres et sites d’étude est faible. Nous admettons que le régime des incendies a été caractérisé par des feux de surface d’une intensité faible à modérée, avec une extension très limitée, dont la plupart a eu lieu pendant la saison estivale. Dans les peuplements étudiés, l’activité des incendies a été d’une fréquence élevée jusqu’à la première moitié du XIXe siècle. Ensuite, un déclin brutal a été observé avec la promulgation des premières lois relatives à l’utilisation des sols et des forêts en Algérie. Par ailleurs, l’analyse des époques superposées montre que les conditions climatiques à court terme n’ont eu aucun effet significatif sur le départ des incendies. Ceci justifie le rôle majeur des facteurs anthropogéniques dans le régime des incendies au niveau de la zone d’étude.Item Structure du Fuligule nyroca Aythya nyroca dans les zones humides du littoral est de l'Algérie [texte imprimé] : statut et description des habitats(Universite Mouloud Mammeri, 2015) Merzoug, Seyf EddineLa présente étude sur l’écologie d’un oiseau d’eau figurant parmi les espèces protégées en Algérie et signalées sur la liste rouge de l’UICN « le Fuligule nyroca Aythya nyroca » a été réalisée sur trois saisons d’hivernage (2010/2011, 2011/2012 et 2012/2013) au niveau des principales zones humides faisant partie du complexe de Guerbes-Sanhadja (wilaya de Skikda). La biologie de la reproduction de ce canard a été analysée pendant la saison 2014 au niveau de la Garaet Hadj-Tahar. Une seconde partie de cette étude a été consacrée à l’étude de la qualité de l’eau de ces hydrosystèmes. L’effectif maximal de ce canard plongeur a été enregistré au niveau de Garaet Hadj Tahar, avec 605 individus observés pendant le mois de décembre 2012. L’étude du rythme d’activités diurnes a montré que le sommeil est l’activité dominante (42,47%), suivi de l’activité de la nage (20,63%), de l’alimentation (19,32%), du toilettage (9,37%) et enfin du vol (7,74%). La parade tient une part très minime dans ce bilan (0,47%.) et elle n’est observée qu’à la fin de la saison d’hivernage. En étudiant la reproduction de ce canard de la zone humide la plus fréquentée, quatre nids ont été repérés. Ils contiennent 3 à 12 oeufs/nid et sur un total de 27 oeufs, 10 seulement ont connu une éclosion. Du point de vue qualité, les eaux des principaux plan d’eau sont de qualité passable à bonne avec une faible contamination à l’exception de Garaet Messaoussa et Garaet Chichaya où nous avons noté une présence remarquable des germes, en particulier les indicateurs de contamination fécale.Item Extraction et caractérisation des huiles essentielles de dix plantes aromatiques provenant de la région de Kabylie (Nord Algérien) : évaluation de leurs effets sur la bruche de niébé Callosobruchus maculatus (Coleoptera : Bruchidae)(Universite Mouloud MAMMERI, 2015-03-03) Taleb-Toudert, KarimaLe présent travail a pour but l’extraction et la caractérisation des huiles essentielles provenant des feuilles de 10 espèces de plantes aromatiques originaires de Kabylie (Algérie). Ces plantes sont Pistacia lentiscus, Eucalyptus radiata, Eucalyptus globulus, Laurus nobilis, Myrtus communis, Salvia officinalis, Ocimum basilicum, Mentha spicata, Aloysia triphylla et Rosmarinus officinalis. Dans la première partie, les essais ont porté sur la détermination des rendements en huiles essentielles des feuilles des plantes échantillonnées et ce par la technique d’hydrodistillation. Dans la deuxième partie, nous nous sommes intéressés à la localisation des différents sites de sécrétion des huiles essentielles à l’aide de coupes histologiques observées au microscope optique et de micrographies au microscope électronique à balayage. La troisième partie a porté sur l’extraction des huiles essentielles utilisées, par la technique d’entrainement à la vapeur d’eau et à leur caractérisation organoleptique et physicochimique et biochimique par la technique de chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC/MS). Dans la quatrième partie, nous avons étudié l’efficacité des huiles essentielles caractérisées dans un essai de contrôle de la population de C. maculatus à l’aide des tests de contact, de fumigation et de répulsivitéItem Ecologie comparée du canard souchet Anas clypeata et du canard pilet Anas acuta dans les zones humides de guerbes-sanhadja(Skikda)(Universite Mouloud Mammeri, 2015-06-24) Amor Abda, WahibaDans cette thèse, nous proposons d’étudier l’écologie de deux espèces de canard de surface, le Canard souchet Anas clypeata et le Canard pilet Anas acuta dans les principales zones humides de l’éco-complexe de Guerbes-Sanhadja. Le travail a été mené sur deux saisons d’hivernage consécutives (2011/2012 et 2012/2013) et repose sur la connaissance écologique de ces deux d’oiseaux à travers leur phénologie (fluctuation des effectifs, variation interannuelle, dates d’arrivée et de départ ….etc.), les différentes modalités de distribution et d’occupation des espaces lacustres ainsi que les phénomènes qui les influencent avec une contribution à l’étude éco-éthologique diurne (contribution à l’étude et au suivi des rythmes d’activités diurnes) de même que les facteurs qui les régissent.Item Evaluation des performances de production de lapins d’élevage rationnel en Algérie(Universite Mouloud Mammeri, 2015-09-17) Si Ahmed Zennia, SalihaLe lapin présente un potentiel comme animal producteur de viande en particulier pour les pays en voie de développement. En effet il constitue une source supplémentaire en protéines animales pour répondre à la demande croissante de la population humaine en augmentation. Le lapin est également apprécié pour ses nombreux atouts en particulier sa prolificité élevée, son cycle biologique court et sa viande de bonnes qualités nutritionnelle et organoleptique. La promotion de la cuniculture, en Algérie, est basée sur l’exploitation de lapins de population locale et d’animaux descendants d’hybrides commerciaux. Ainsi, dans le cadre de la continuité des travaux antérieurs, cette étude a pour objectifs principaux : l’évaluation des performances de production des lapins de population locale et descendants d’hybrides, sur trois sites d’élevage concernés par le programme de développement de l’élevage cunicole dans la région de Tizi-Ouzou (élevage expérimental UMMTO, élevage ITMAS, élevage DJEBLA). L’étude de l’effet du mâle sur les performances de production a été également envisagée afin de définir la contribution du mâle à ces performances et de proposer de nouvelles stratégies de conduite d’élevage. L’ensemble des résultats obtenus montre que les lapins exploités dans les élevages rationnels algériens sont caractérisés par une réceptivité et une fertilité appréciables (78,83% et 78,62% respectivement) qui sont en évolution par rapport aux travaux antérieurs réalisés dans les mêmes conditions. La prolificité moyenne enregistrée dans cette présente étude (7,05 nés totaux, 6,16 nés vivants, 5,16 sevrés) n’est pas améliorée en comparaison à celle des précédents travaux. Les taux d’acceptation du mâle et de fertilité ne semblent pas varier en fonction du site d’élevage. Par contre les résultats des autres performances de reproduction (taille et poids des portées ; poids des reproducteurs) ont montré des différences significatives entre les 3 sites. Dans cette présente étude, le poids du mâle n’a pas d’effet significatif sur les performances de reproduction. L’âge du mâle au moment de la saillie a influencé le taux d’acceptation. Ce sont les plus jeunes mâles dont l’âge est inférieur à 330 jours qui présentent une meilleure ardeur sexuelle et qui sont plus acceptés par les femelles. Par contre la fertilité et la prolificité ne sont pas influencées par l’âge des mâles. Mise à part la taille et le poids de la portée au sevrage, les autres performances de reproduction ne sont pas affectées par la saison de saillie confirmant ainsi la résistance des lapins locaux à la saison estivale. Les performances de croissances enregistrées dans cette étude (Poids vif à 11 semaines : 1647 g et GMQ : 23,80g /j) sont modestes et ne sont pas influencées par le poids et l’âge des mâles. Cependant les plus gros lapereaux au sevrage conservent cet avantage pondéral à 11 semaines. En conclusion, plusieurs perspectives peuvent être envisagées afin d’améliorer les performances de production des lapins locaux : Sélection des animaux sur les critères de production, importer des reproducteurs hybrides performants, croiser les animaux de la population locale avec de souches étrangères améliorées. Tenir compte des différentes formules alimentaires élaborées et qui ont permis des performances appréciables pour résoudre définitivement le problème de l’alimentation des lapins en Algérie afin permettre de meilleures performancesItem Etudes qualitatives et quantitatives des résidus d'antibiotiques dans la viade de volaille et les oeufs dans la région de la Mitidja. Utilisation des probiotiques comme alternative(Universite Mouloud Mammeri, 2015-12-27) Ramdane, Mohamed saidL’objectif de notre étude est la recherche de résidus d’antibiotiques dans la viande de volaille et les oeufs et l’évaluation de l’impact de la supplémentation alimentaire en probiotique (bactérie Pediococcus acidilactici ) sur les performances zootechniques du poulet de chair, et sur sa microflore digestive . Pour la 1ère partie, l’étude a été faites sur des poulets pris au hasard de différents points de ventes et même des fermes privés et étatiques.Pour la 2ème partie nous avons pris 3 lots de 150 poussins de chair (souche Hubbard f15) qui ont été élevés séparément durant 60 jours dans les mêmes conditions d’élevages, une même source d’aliment et d’eau. Le premier lot (probiotiques) recevait un aliment additionné d’un probiotique à raison de 109 UFC /kg d’aliment soit 100 g/tonne d’aliment. Le deuxième lot (antibiotiques) recevait un aliment avec antibiotique. Le troisième (témoin) recevait un aliment sans probiotiques ni antibiotiques. Les résultats 1ère partie montrent la présence de l’antibiotique recherché (oxytétracycline) dans tous les échantillons analysés à une concentration variant de 610 à 960 ng/g pour la viande crue et de 90 à 370 ng/g pour la même viande après cuisson avec un taux dépassant les limites maximales de résidus(100 ng/g) Les résultats des échantillons analysés de Guerrouaou ,Chebli et Soumaa.,montrent la présence de colistine, l’érythromycine et/ou les tétracyclines. Par conséquent, nous pouvons dire qu’il y a présence de résidus d’antibiotiques aussi bien dans les prélèvements issus d’organes que de viandes, soit un taux de positivité de 60%. Les résultats des 24 échantillons d’oeufs frais analysés n’ont pas montré de zones d’inhibition cependant la présence de résidus à une concentration inferieure à la CMI est possible. Il faut noter que la mise en évidence de ces résidus dans les oeufs (jaune d’oeuf et le blanc) aussi bien frais que cuits nécessite une technologie plus moderne et adéquate qui est l’HPLC. Les résultats de la 2ème partie montrent que l’utilisation des probiotiques permet une amélioration des performances pondérales tout en préservant l’état sanitaire des animaux à partir de l’installation de la flore lactobacillaire. L’inhibition compétitive, la synthèse d'acide lactique et la baisse de pH induite ou encore la stimulation de l'immunité locale ou systémique figurent parmi les modes d'actions agissant favorablement sur l'état sanitaire de l’hôte. L’incidence économique de l’utilisation des probiotiques comme alternative aux antibiotiques est quasiment certaine car elle apporte un gain de poids, de temps et elle diminue le taux de mortalité..Item Caractérisation phénotypique et génotypique de la résistance aux antibiotiques et aux métaux lourds chez des souches d'Escherichia coli pathogènes aviaires(Universite Mouloud Mammeri, 2016) Meguenni, NacimaL'étude a consisté à évaluer par l'antibiogrammela sensibilité aux antibiotiques de souches aviaires d'Escherchia coli (n=308), de la région centre de l'Algerie,isolées de lésions de colibacilloses et de détecter les mécanismes sous tendant la résistance à deux principales familles d'antibiotiques : les bêta-lactamines et les fluoroquinolones. Des taux de résistance variables ont été observés vis-à-vis des antibiotiques.Le taux de résistance le plus important a été observé vis-à-vis des aminopénicillines (66,2%). Des taux de résistances moyens ont été observés vis-à-vis des aminosides, des tétracyclines et de l'association triméthoprime-sulfaméthoxazole (cotrimoxazole).l'imipénème et la colistine demeurent les molécules remparts avec 0% et 0,68% de résistance, respectivement. La résistance aux quinolones classiques comme l'acide nalidixique (55,2%)a été conséquente, tandis qu'elle a été plus faible vis-à-vis des fluoroquinolones.Des profils de multirésistance associant entre 3 et 17 antibiotiques et s'étendant à toutes les familles chimiques ont été observés. Le principal mécanisme de résistance aux bêta-lactamines a été la production se bêtalactamases.Les groupes phénotypiques prédominants ont été la production de pénicillinases à large spectre (51,9%) transférables par conjugaison et de bêtalactamases à spectre étendu (BLESE) (7,8%), non transférable ni par conjugaison, ni par électrotransformation, alors que les résistances à la tétacycline ou au triméthoprime-sulfaméthoxazole ont été transférables par électrotransformation.L'identification moléculaire des BLSE chez 11 souches par PCR, puces à ADN et séquençage a montré qu'elle appartenaient au groupe 1 de la famille CTX-M,et l'allèle bla ctx-m15 a été détecté chez 2 souches.Le gène bla tem a été détecter chez la plupart des souches BLSE testées. La résistance aux quinolones associée aux BLSE n'a pas été transférable et la recherche de mutation dans les régions QRDR des gènes des sous unités GyrA de ADN gyrase et ParC/ParE ( de la topoisomérase IV)scez 2 souches a mis évidence des mutations classiquement décrites dans les gènes des 3 sous-unités : gyrA : Ser83Leu, Asp87sn;parC: Ser80Iso et parE: Ala458Aer.le typage moléculaire des11 soches BLSE par leurs profils plasmidiques des profils plasmidiques similaires comprenant 7 plasmides et le replicon-typing a mis en évidence des groupes d'incompatibilité IncF et IncFIB.La PFGE pratiquée sur les souches a révélé aussi des profils de macrorestriction identiques.l'analyse phylogénétique a montré leur appartenance au phylogroupe D.Tous ces résultats sont inficatifs du caractère clonal de ces souches.Le second volet de ce travail a porté sur l'évaluation de la sensibilité de 215 souches vis-à-vis de sept métaux lourds à des concentrations critiques définissant l'état de résistance. A l'exception du cuivre, cette étude a mis en exergue des taux de résidtance parfois élevés, tels que vis-à-vis du zinc(79,1%), du plomb (59,1%) et du chrome (45,6%). Des taux plus faibles ont été enregistrés vis-à-vis de l'argent, (17,7%), du cdmium (11,6%) et du mercure (8,4%).Une diversité de profils de résistance (29) a été observée, avec 24 métallotypes de multirésistance associant jusqu'à 5 métaux simultanément et la prédominance du métallotype associant zinc, plomb et chrome (20,5%).L'analyse des correspondances multiples (ACM) et les valeurs du test d'indépendance du x2 (p<0) a clairement établie la liaison entre la résistance aux antibiotiques et la résistance aux métaux lourds chez les souches testées.Ceci va dans le sens d'une probable pression de co-sélection, d'ou une adaptation, exercée sur nos souches via mésusage des antibiotiques et un environnement de plus en plus pollué par les métaux lourds.Item Reproduction de lapines de population locale en conditions d'élevage non maitrisées(Universite Mouloud Mammeri, 2016) Mazouzi, FatimaEn Algérie et dans la région de Tizi-Ouzou, la cuniculture est de plus en plus pratiquée mais souvent à un niveau fermier ou en élevage rationnel ne remplissant pas toutes les conditions notamment celles de l’ambiance du bâtiment (éclairement et température). Les lapines de population locale semblent plus adaptées à ce type d’élevage mais présentent toutefois de modestes performances. Les animaux de cette population se distinguent par leurs phénotypes, on y retrouve ceux à robe blanche et yeux rouges et ceux à robes colorées aux yeux noirs, souvent dénommées population blanche et population colorée. L’objectif de cette étude est d’évaluer dans des conditions d’élevage non maitrisées, les effets liés à l’animal (couleur de la robe de la lapine, état physiologique) ou à l’environnement (saison) sur la reproduction des lapines de population locale. De septembre 2006 à Juin 2010, 209 femelles (138 blanches et 71 colorées) saillies par 43 mâles, ont fait l’objet d’un suivi de la reproduction. Le phénotype de la femelle influence tous les paramètres évalués hormis la réceptivité et la fertilité. Cet effet est à l’avantage des lapines colorées avec une taille de portée de +0,67 lapereaux nés totaux (P=0,041), +1,27 nés vivants (P<0,0001) et +1,04 sevrés (P=0,0011). Nos résultats ont aussi confirmé l’effet dépressif de la lactation sur la reproduction aussi bien chez les primipares que les multipares. Un effet hautement significatif de la saison est enregistré sur tous les paramètres, réceptivité, fertilité, intervalle entre mise bas, durée de gestation et prolificité avec les meilleurs résultats pour la période fraiche ou l’avant saison chaude. Les performances de reproduction pour les deux autres périodes restent très proches avec une prolificité (nés vivants, nombre de sevrés) meilleure pour l’après période chaude qui se rapproche ainsi de celle de la période fraiche. Les taux circulant de stéroïdes ovariens, 17-β oestradiol et progestérone chez la lapine de population locale, sont relativement faibles en raison de l’absence de contrôle des facteurs d’ambiance. Les deux phénotypes montrent une production hormonale similaire mais qui enregistre des variations saisonnières, avec les taux les plus élevés en hiver pour le 17-β oestradiol et en été pour la progestérone. La sécrétion de 17-β oestradiol est significativement plus élevés chez les femelles ayant accepté la saillie que celle l’ayant refusé (21,04 vs 16,42 pg/ml, P< 0,001), mettant en évidence le rôle de cette hormone dans l’induction de l’oestrus. Les résultats de notre étude complètent ainsi les connaissances sur la reproduction de la lapine de population locale. Il en ressort principalement l’effet défavorable des conditions d’élevage, ainsi que celui de l’allèle c (albinos) ou ch (himalayen) du gène C de la couleur, sur les performances de la reproduction.Item Activités biologiques, d'intérêt mèdical, d'extraits de feuilles de pistacia lentiscus et d'origanum majorana(Universite Mouloud MAMMERI, 2016) Aiche-Iratni, GhenimaPistacia lentiscus L. et Origanum majorana L. sont deux plantes d’intérêt médicinal. Elles renferment des composés phytochimiques présentant des cibles moléculaires précises pouvant atteindre différents processus physiologiques. L’extrait aqueux de feuilles de P. lentiscus a révélé une capacité antioxydante très intéressante. Il présente une capacité de piégeage du radical DPPH avec un IC50 évalué à 9,89 ± 0,37 μg/ml, une capacité de chélation du fer avec un IC50 de 54,06 ± 12,16 μg/ml, une capacité de piéger le peroxyde d’hydrogène atteignant 82,08 ± 6,13% pour une concentration de 700μg/ml et une capacité de réduction des ions molybdate estimée à 1,6 mg EAA/mg de matière sèche végétale. L’extrait végétal a présenté un effet stabilisateur de la membrane érythrocytaire face à un stress osmotique, un stress oxydant induit par l’acide hypochloreux et en présence de concentrations hémolytiques de saponine. L’extrait aqueux de feuilles de P. lentiscus a présenté un effet antibactérien modéré vis-à-vis des souches de références à savoir : Escherichia coli ATCC25 922, Enterococcus faecalis ATCC 49452, Staphylococcus aureus ATCC 43300, Bacillus cereus ATCC 10876, Citrobacter freundii ATCC 8090 et Klebsiella pneumoniae ATCC 4352. L’extrait éthanolique de feuilles d’O. majorana a présenté des effets anti prolifératifs sur les cellules du cancer humain du sein et du cancer humain du poumon. Il présente une diminution de la viabilité des cellules du cancer du sein humain pour des concentrations variant de 50 à 600μg/ml. Il présente également une activité des caspases 3/7 pour des concentrations de 450 et 600 μg/ml. Nous avons également observé une inhibition de prolifération des cellules cancéreuses par un blocage du cycle cellulaire en phase G2/M ainsi qu’un effet inhibiteur du potentiel migratoire des cellules A549. Sur la base de ces résultats, nous pouvons dire que l’extrait de feuilles de P. lentiscus et d’O. majorana présentent des activités anti oxydantes, anti hémolytiques anti prolifératives intéressantes, de ce fait, peuvent présenter une alternative dans le traitement de certaines pathologies telles que les maladies cardiovasculaires et le cancer.